Culture

Palestine 36: un film bourré de contre-vérités et qui réécrit l'histoire de la Palestine mandataire

En janvier 2026 sortira sur les écrans le film ''Palestine 36'', une oeuvre révisionniste qui s'offre des grands noms du cinéma dans son casting.

2 minutes
8 décembre 2025

ParGuitel Benishay

Palestine 36: un film bourré de contre-vérités et qui réécrit l'histoire de la Palestine mandataire

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Le 14 janvier 2026 sortira le film ''Palestine 36'' d'Annemarie Jacir, née à Bet Lehem. Il sera sur les écrans en France, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Norvège, au Qatar, en Arabie Saoudite et en Jordanie.

Le film déforme l'histoire du mandat britannique en Palestine et se résume à une composition grossière faite d’exagérations et de contre-vérités.

La réalisatrice a choisi de raconter l'histoire de la Palestine mandataire en partant de la grève générale arabe décrétée en 1936 pour protester contre l'installation croissante de Juifs.

Le film omet commodément l’incident qui déclencha les troubles. La Révolte de 1936 ne débuta pas avec la grève générale, mais avec le meurtre de deux Juifs par des Arabes qui avaient tendu une embuscade à un autobus, suivi par la revanche de l'Irgoun.

Tout le film est conçu pour renier le droit des Juifs à vivre sur la terre d'Israël et pour victimiser les Arabes qui seraient maltraités par les Britanniques et les Juifs. Aucune mention n’est faite des violences contre les Juifs, seulement des violences exercées par des Juifs. Pas plus qu’il n’est fait état des profondes divisions internes de la société palestinienne. L’idée d’une société palestinienne unie face au pouvoir mandataire, telle que présentée dans Palestine 36, ne correspond pas aux faits.

A l'affiche de ce film, deux grands noms du cinéma, connus pour leur positions anti-israéliennes: l'irlandais Liam Cunningham et l'anglais Jeremy Irons.

Une fois de plus la culture et le cinéma sont mis au service de la création d'un narratif mensonger visant à dénier au peuple juif tout droit sur la terre de ses ancêtres et à présenter le Palestinien comme l'éternelle victime, quitte à déformer les faits historiques.