Plusieurs familles endeuillées du 7 octobre et de la guerre Glaives de fer ont perturbé ce matin (mercredi) l'audience au tribunal du Premier ministre Binyamin Netanyahou.
A l'aide de pancartes elles réclamaient une commission d'enquête étatique sur les événements du 7 octobre.

La sécurité est intervenue, confisquant les pancartes et demandant aux familles de quitter la salle. Certains parents ont éclaté en sanglots.

L’avocat de Netanyahou a demandé au tribunal d’autoriser les familles à rester, mais l’audience a été brièvement interrompue.

Peu après, Eyal Eshel, dont la fille Roni, z'l, a été assassinée le 7 octobre dans la base de Nahal Oz, s’est adressé à la juge pour présenter des excuses, affirmant que leur intention n’était pas de provoquer mais de demander, « les yeux dans les yeux », l’ouverture d’une enquête officielle. Il a assuré que les familles n’avaient rien fait pour perturber l’audience et a exprimé son malaise face au fait que la juge ait dû quitter la salle.