Le tribunal de district a accédé jeudi à la demande d'Ari Rosenfeld et Eli Feldstein et ordonné la levée de l'ensemble des mesures restrictives imposées à leur encontre.

Rosenfeld est impliqué dans une affaire pénale et sécuritaire révélée fin 2023. Selon les soupçons, l'accusé aurait participé à la transmission d'un document classifié au quotidien allemand Bild en septembre 2024, présenté de manière trompeuse comme une stratégie du Hamas.

Ce document aurait été obtenu illégalement auprès des services de renseignement et transmis via une chaîne d'intermédiaires, alors que la censure militaire israélienne en avait refusé la publication sur le territoire national.

Depuis un an maintenant, l'affaire piétine et aucun avancement n'a été noté à l'encontre des deux hommes.

Dans sa décision concernant Rosenfeld, la juridiction a estimé qu'il s'agissait d'un incident isolé et que le dossier n'avait connu aucune avancée significative depuis douze mois. Les magistrats ont par conséquent conclu qu'on ne pouvait plus invoquer une dangerosité justifiant le maintien de restrictions.

Le tribunal a précisé que l'émergence de nouveaux éléments probants nécessiterait une modification de l'acte d'accusation.

Eli Feldstein qui était porte-parole militaire du Premier ministre au moment des faits reprochés à Rosenfeld est soupçonné d'avoir participé à la fuite. Le tribunal a donc décidé de lever pour lui aussi toutes les restrictions qui lui étaient imposées depuis un an.