Au moins trois personnes ont été tuées et une dizaine d’autres blessées dimanche 14 décembre lors d’une fusillade survenue à Bondi Beach, dans l’est de Sydney. Ce bilan reste provisoire, les autorités australiennes n’ayant pas encore publié de décompte définitif.
Les tirs ont éclaté sur Campbell Parade, près du Bondi Pavilion, alors qu’une célébration publique de Hanoucca organisée par le mouvement Habad de Bondi était en cours à l’occasion du premier soir de la fête. Selon des témoignages recueillis sur place, un ou plusieurs individus armés seraient descendus d’un véhicule avant d’ouvrir le feu sur la foule, déclenchant un mouvement de panique parmi les participants.
La police de Nouvelle-Galles du Sud a confirmé intervenir sur un « incident en développement » et a immédiatement appelé la population à se mettre à l’abri et à éviter le secteur. Un important dispositif de sécurité a été déployé, incluant forces de police lourdement armées, ambulances et unités de secours. La zone a été entièrement bouclée.
À ce stade, les autorités australiennes n’ont pas officiellement communiqué sur l’identité des auteurs. Toutefois, le fait que l’attaque ait visé une célébration juive de Hanoucca renforce la piste d’un attentat antisémite, dans un contexte de forte recrudescence des violences visant les communautés juives à travers le monde depuis le 7 octobre.
Dans une réaction officielle, le président de l’Organisation sioniste mondiale, Yaakov Hagoel, a dénoncé une « vague mondiale d’attaques antisémites » et affirmé que « la guerre ne vise plus seulement l’État d’Israël, mais chaque Juif, où qu’il se trouve ». Il a appelé le gouvernement australien à agir avec la plus grande fermeté face à toute manifestation de haine antisémite.
L’enquête se poursuit afin d’identifier les responsables de cet attentat, d’établir leurs motivations et de déterminer l’ampleur exacte de cette attaque contre la communauté juive.