Près de deux ans après la disparition d’une fillette de neuf ans à Safed, dans le nord d’Israël, l’enquête connaît un tournant significatif. Les forces de l’ordre ont annoncé l’arrestation d’un suspect, interpellé initialement dans une autre affaire impliquant une mineure à Beer-Sheva. Cette arrestation a conduit les enquêteurs à examiner un possible lien entre les deux dossiers, selon des informations du diffuseur public israélien Kan 11.

Le suspect est actuellement détenu pour des faits présumés d’agression sexuelle sur une autre enfant, ainsi que pour suspicion d’entrave à la justice. Le tribunal a ordonné la prolongation de sa détention pour sept jours, estimant qu’il existait à ce stade des éléments suffisants pour poursuivre les investigations. Les juges ont toutefois précisé que plusieurs actes d’enquête restaient nécessaires avant d’établir formellement un lien avec la disparition de la fillette à Safed.

Face à la gravité de l’affaire et à l’émotion qu’elle continue de susciter, le commissaire général de la police a décidé de transférer le dossier à l’unité Lahav 433, spécialisée dans les enquêtes criminelles complexes. En parallèle, un ordre de non-publication a été prononcé par la justice, limitant la diffusion d’informations sensibles afin de préserver le bon déroulement de l’enquête.

Pour de nombreux observateurs, ce développement illustre les difficultés posées par les disparitions de mineurs et la nécessité d’une réponse policière rapide et centralisée. La famille de l’enfant disparue, mobilisée depuis des mois, espère désormais que cette nouvelle phase permettra de faire la lumière sur les circonstances de sa disparition.




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