À l’occasion de Hanoucca, Benjamin Netanyahou a affirmé que l’endroit le plus sûr pour le peuple juif reste l’État d’Israël, là où « le gouvernement, l’armée et les forces de sécurité assurent sa protection ». Un message à portée internationale, prononcé alors que plusieurs communautés juives à l’étranger ont récemment été visées par des attaques meurtrières pasted.

Le Premier ministre a notamment évoqué l’attentat antisémite survenu à Sydney, soulignant que l’antisémitisme n’a pas disparu mais que la création d’Israël a profondément changé la capacité des Juifs à se défendre. Selon lui, ce n’est pas la haine qui a cessé, mais l’impuissance juive face à la violence, grâce à l’existence d’un État souverain doté de forces armées et de sécurité.

C’est dans ce contexte qu’a eu lieu, le dimanche 14 décembre au soir, la cérémonie d’allumage de la première bougie de Hanoucca à l’Académie nationale de la police israélienne. Benjamin et Sara Netanyahou y étaient entourés du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, du commandement de la police et de nombreux policiers et policières.

La soirée a également été marquée par la présence de la famille du sergent-major Ran Gvili, combattant de l’unité antiterroriste tombé le 7 octobre et enlevé à Gaza. Netanyahou a réaffirmé l’engagement de l’État à ramener tous les otages et a salué le courage des forces de sécurité, qu’il a comparées aux Maccabées : « peu nombreux face à des ennemis multiples, mais déterminés à se défendre »

En liant le symbole de Hanoucca à la réalité sécuritaire actuelle, le chef du gouvernement a voulu rappeler que, pour Israël, la lumière n’est pas seulement spirituelle, elle est aussi politique et stratégique : celle de la souveraineté et de l’autodéfense juive.


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