Lors d’un sommet trilatéral tenu à Athènes, réunissant Israël, la Grèce et Chypre, Benjamin Netanyahu a délivré un avertissement sans ambiguïté aux acteurs régionaux tentés par des projets de domination. Aux côtés du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et du président chypriote Nikos Christodoulides, le chef du gouvernement israélien a choisi un ton résolument dissuasif. Sans désigner de pays ni de dirigeant, le message était clair : toute ambition impériale est vouée à l’échec.

« À ceux qui fantasment sur l’établissement d’un empire et le contrôle de notre pays, je dis : oubliez cela. Cela n’arrivera pas. N’y pensez même pas », a déclaré Benjamin Netanyahu, rompant avec la langue diplomatique classique lors de cette rencontre consacrée à la sécurité en Méditerranée orientale.

Le Premier ministre a insisté sur la capacité d’Israël à assurer seul sa défense, tout en soulignant que la coopération stratégique entre États partageant les mêmes valeurs renforce cette capacité. « Nous sommes engagés et capables de nous défendre, et la coopération renforce ces capacités », a-t-il affirmé.

Au-delà de la formule, le message s’inscrit dans un contexte régional marqué par des démonstrations de force, des discours de puissance et des tentatives d’influence croissantes en Méditerranée orientale. En opposant coopération entre démocraties et fantasmes impériaux, Netanyahu trace une ligne politique nette.

En conclusion, le Premier ministre israélien a affirmé que les démocraties de la région continueront à œuvrer ensemble pour « la sécurité, la prospérité et la liberté », posant un cadre idéologique assumé face aux ambitions autoritaires.

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