Contraint par une décision de la Haute Cour de justice, le Grand Rabbinat d’Israël se prépare à ouvrir aux femmes les examens d’ordination rabbinique. Mais dans le même temps, l’institution élabore de nouveaux critères qui pourraient, selon plusieurs sources, rendre l’accès à la certification plus difficile de manière à empêcher les candidates d'obtenir la certification.

Après l’échec de sa bataille juridique, le Conseil du Grand Rabbinat a mis en place un comité spécial présidé par le grand rabbin Kalman Ber. Sa mission : adapter le règlement tout en maintenant des barrières administratives et halakhiques à destination des femmes.

Parmi les mesures envisagées figurent le relèvement de la durée minimale d’études requise, l’ajout d’une épreuve supplémentaire, ainsi que la création d’un comité final disposant d’un pouvoir discrétionnaire pour délivrer ou refuser la certification.

Parallèlement, le Grand Rabbinat a annoncé l’ouverture des inscriptions aux prochains examens pour plusieurs filières religieuses, mais sans inclure pour l’instant les examens d'ordination rabbinique, pourtant au cœur de la décision de la Haute Cour. Cette omission est interprétée comme une tentative de gagner du temps.

Malgré l’arrêt judiciaire, l’opposition à l’ordination des femmes demeure très forte au sein du Conseil du Grand Rabbinat.

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