Au Liban, l'enquête se poursuit autour de la disparition d'Ahmed Shukar, un ancien officier de sécurité, porté disparu depuis environ une semaine dans la région de la Bekaa. L'officier à la retraite a été vu pour la dernière fois dans sa ville natale, depuis lors tout contact avec lui a été rompu. Sa disparition est rapidement devenue un sujet sensible sur la scène libanaise.

Selon les informations recueillies durant l'enquête, le téléphone portable de l'officier a émis un signal très bref, d'environ 37 secondes seulement, dans une zone spécifique de la vallée de la Bekaa, avant que toute trace de lui ne disparaisse complètement. Depuis, aucun élément physique ou technique n'a été retrouvé attestant de sa présence sur le territoire libanais, une donnée qui renforce l'hypothèse qu'il soit tombé dans un piège planifié.

Les médias arabes rapportent que des sources impliquées dans les détails de l'enquête estiment que l'officier aurait été drogué et transféré hors du pays, peut-être via la région du mont Hermon, par voie aérienne ou maritime. Parmi les pistes examinées figure celle d'un enlèvement prémédité dans le cadre d'une opération de renseignement, similaire à des cas antérieurs attribués à Israël ces dernières années.

La disparition de cet officier prend une dimension particulière en raison de soupçons anciens concernant son implication dans l'affaire de la disparition du navigateur israélien Ron Arad en 1986. L'officier et sa famille sont présumés avoir des liens avec des éléments identifiés au Hezbollah, ce qui a conduit l'appareil sécuritaire libanais à estimer qu'il aurait pu être ciblé en raison d'informations sensibles en sa possession.

Parallèlement à l'hypothèse de l'enlèvement, des scénarios plus radicaux sont également examinés, incluant une élimination ou une exfiltration organisée. L'enquête se concentre sur les zones de la Bekaa et les villes voisines, avec l'analyse des caméras de surveillance et des données de communication. Dans ce contexte, des voix s'élèvent au Liban affirmant que cette affaire est instrumentalisée pour saper la confiance du public dans les institutions de l'État et renforcer le sentiment qu'Israël agit pour déstabiliser le pays de l'intérieur.

POUR VOUS INSCRIRE A LA NEWSLETTER CLIQUEZ ICI : https://israj.media-j.com/newsletter

POUR RECEVOIR NOS INFORMATIONS EN DIRECT SUR WHATSAPP CLIQUEZ ICI http://tiny.cc/IsrajInfoIsrael