L'égérie de la cause palestinienne connue pour ses actions et propos violents soutenant le terrorisme fait de nouveau parler d'elle.

Juste après le 7 octobre, elle avait écrit à l'intention des habitants des implantations juives de Judée-Samarie: ''Nous allons vous massacrer, nous allons boire votre sang et manger vos cervelles''.
Incarcérée quelques jours plus tard pour ces propos, elle avait été libérée dans le cadre du premier accord de libération partielle des otages en novembre 2023.

Devenue une figure chez les Palestiniens après ses confrontations avec les soldats israéliens depuis l'âge de 11 ans, elle a fait des déclarations fracassantes lors d'un récent podcast en arabe. Ses propos, traduits par l'institut MEMRI, éclairent d'un jour nouveau sa conception du conflit.

"Ma définition du judaïsme, depuis ma plus tendre enfance, était qu'il était identique au sionisme. Il n'y a aucune différence entre les deux", a déclaré Tamimi. "Aujourd'hui encore, je continue à dire que nous n'avons pas à défendre le judaïsme. Si un juif ne veut pas que sa religion soit définie ainsi (comme une occupation), il peut se joindre à moi dans la lutte contre le sionisme."

La jeune femme va plus loin dans ses affirmations : "J'ai grandi en croyant que le judaïsme était une occupation. Aujourd'hui, demain, et dans un million d'années, je continuerai à dire que le judaïsme doit être présenté aux enfants palestiniens – des enfants de mon âge et plus jeunes – comme une occupation, et que nous combattons les juifs, pas le sionisme."

Tamimi s'en prend également aux médias internationaux, pourtant généralement favorables à la cause palestinienne : "Quel est l'intérêt de parler de la perspective occidentale de ma souffrance dans les médias ? Désolée, mais je dois exprimer mon opinion sur le monde, ce n'est pas au monde d'exprimer son opinion sur moi. Les médias occidentaux – ou tous les médias du monde – ne doivent pas venir présenter leurs positions. Non ! Le monde entier doit se taire quand un Palestinien parle. Nous sommes supérieurs au monde entier, car nous sommes les seuls au monde à lutter contre l'injustice, au prix de nos vies et de notre humanité."

Son discours prend une tournure encore plus radicale lorsqu'elle évoque l'aide internationale : "L'Occident nous méprise en envoyant de l'aide aux Palestiniens. Vous donnerez de l'aide aux Palestiniens si vous voulez, sinon tant pis. Je paie le prix de vos erreurs, de celles de vos pays et de vos systèmes politiques et économiques dans mon pays. Nous subissons un génocide à cause de vos États. Alors que personne ne me méprise en disant qu'il aide les Palestiniens. Vous êtes obligés de donner de l'aide aux Palestiniens, et ils ne vous en remercieront pas."

Dans une escalade rhétorique, Tamimi va jusqu'à appeler de ses vœux une troisième guerre mondiale : "J'en suis arrivée au point où j'aspire à une troisième guerre mondiale. Qui mourra mourra, qui vivra vivra. Le plus important, c'est d'en finir avec tout cela. Que le monde soit détruit, je m'en moque. Qu'ils lancent des bombes nucléaires et détruisent le monde, alors ce ne seront plus seulement les Palestiniens (qui mourront)."