Dans le communiqué, le Hamas déclare qu’il attend la réponse d’Israël à la proposition des médiateurs du 18 août selon laquelle 10 des 20 otages vivants seraient libérés et qu’il est prêt pour un « accord global », qui inclurait « la libération de tous les otages israéliens en échange d’un nombre convenu de prisonniers palestiniens, de la fin des combats, du retrait de Tsahal de Gaza, de l’ouverture des passages et du lancement du processus de reconstruction ». Le Hamas confirme son accord pour la mise en place d’un gouvernement national indépendant de technocrates qui prendra la responsabilité totale de la gestion des affaires de la bande de Gaza dans tous les domaines.

Il semble qu’à l’approche de la conquête de Gaza et des préparatifs qui s’accélèrent, Hamas prend peur : alors qu’il s'entêtait pour un accord partiel, il se rétracte et se range du côté des souhaits d’Israël, qui insiste : seul un accord global est acceptable. Toutefois Israël ne devrait pas accepter ces conditions notamment celle qui exige le retrait complet de la bande sans compter que le Hamas n’a pas non plus abordé un autre obstacle majeur – la demande d’Israël que l’organisation se désarme.