Moyen-Orient

La Turquie affirme avoir renoué le contact avec deux groupes détenant des otages

Au cours des dernières vingt-quatre heures, la Turquie a informé les équipes de négociation qu'elle était parvenue à rétablir le contact avec deux « groupes » détenant des otages à Gaza.

2 minutes
6 octobre 2025

ParGuitel Benishay

La Turquie affirme avoir renoué le contact avec deux groupes détenant des otages
Photo: IStock

Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

Au cours des dernières vingt-quatre heures, la Turquie a informé les équipes de négociation qu'elle était parvenue à rétablir le contact avec deux « groupes » détenant des otages à Gaza. Cette avancée permet de résoudre une difficulté apparue ces derniers jours, deux des quatre groupes détenant des otages étant restés silencieux face aux tentatives de dialogue. L'information a été rapportée lundi à la mi-journée par Israel Hayom.

Selon des sources proches de la médiation, Ankara déploie des efforts soutenus pour faire progresser les contours d'un accord – une démarche motivée notamment par le souhait de satisfaire l'administration Trump, qui exerce une pression constante en faveur d'une issue rapide au conflit.

D'après les analyses des milieux du renseignement, chacun des quatre groupes agit de manière autonome, formule des revendications spécifiques et réclame des garanties pour la protection future de ses membres et de leurs proches. L'un de ces groupes est affilié à l'organisation terroriste du Jihad islamique. Malgré la disparité des exigences, les médiateurs fondent leurs espoirs sur un élément nouveau commun à tous : la crainte pour leur survie qui anime désormais les terroristes pourrait faciliter la conclusion d'un accord.

Une source proche du dossier affirme que la majorité des terroristes détenant actuellement les otages n'appartiennent pas à la direction du Hamas. Considérés comme « plus modérés », ils se montreraient disposés à envisager une sortie de crise afin de garantir leur propre sécurité. Les divergences de position n'en continuent pas moins de compliquer les pourparlers.

Par ailleurs, la question de la libération éventuelle de Marwan Barghouti suscite de vives tensions entre les médiateurs. Si la Turquie et le Qatar plaident en faveur de sa remise en liberté, plusieurs États arabes y opposent une fin de non-recevoir catégorique, redoutant qu'une telle décision ne déclenche un affrontement interne au sein de l'Autorité palestinienne entre partisans et adversaires de l'archi-terroriste emprisonné.

ActuJ
Tags