Selon un rapport du New York Post citant l'Observatoire syrien des droits de l'homme, l'ancien président syrien Bachar al-Assad aurait été empoisonné le mois dernier dans sa résidence moscovite et hospitalisé pendant neuf jours.

D'après les informations rapportées par le journal américain, Bachar al-Assad aurait été admis aux urgences le 20 septembre dans un état critique. L'empoisonnement se serait produit dans sa villa située en banlieue de Moscou, pourtant sécurisée par les forces russes.

"Lorsque Bachar el-Assad a été transporté à l'hôpital, il a été admis directement en soins intensifs dans un état grave, dans un hôpital privé de Moscou ou de ses environs", indique le New York Post citant l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Après neuf jours d'hospitalisation, l'ancien dictateur syrien aurait pu quitter l'établissement. Ses déplacements seraient depuis restreints, bien qu'il reçoive de nombreuses visites.

L'identité des responsables de cet empoisonnement demeure incertaine, tout comme leurs motivations. Le New York Post souligne que plusieurs hypothèses circulent, qu'il s'agisse d'une tentative directe de nuire à Assad ou d'une opération visant à embarrasser le gouvernement russe et à démontrer l'incapacité du président Poutine à protéger son allié.

Assad se trouve sous protection russe depuis sa fuite de Damas en décembre dernier, après le renversement de son régime par l'organisation rebelle Hayat Tahrir al-Sham.

Lors de l'offensive finale contre son gouvernement, Assad aurait assuré à ses soldats que l'aide militaire russe était en route. Le lendemain, il s'enfuyait à Moscou avec sa femme Asma et leurs trois enfants, abandonnant ses troupes et mettant fin à plus de cinq décennies de règne de la famille Assad sur la Syrie.

La semaine dernière, les médias turcs ont rapporté que la Syrie avait émis un mandat d'arrêt contre l'ancien président. Selon ces informations, le mandat cite des accusations de meurtre avec préméditation, de torture ayant entraîné la mort et de privation de liberté.

Il convient de noter que tous les détails concernant cet empoisonnement présumé sont basés sur une publication du New York Post citant l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Ces informations n'ont pas encore été confirmées par d'autres sources indépendantes ou par les autorités russes.