Un acte d'accusation a été déposé ce dimanche devant le tribunal de district de Haïfa contre Shimon Azarzar, 27 ans, habitant de Kiryat Yam, soupçonné d'avoir entretenu des contacts prolongés avec les services de renseignement iraniens. Il s'agit de la 31ème affaire d'espionnage iranienne révélée depuis le début de la guerre.

Selon l'enquête menée conjointement par le commandement du district côtier de la police et le Shin Bet, le suspect aurait fourni à ses contacts iraniens des photographies, des coordonnées GPS et des informations détaillées sur des sites sensibles en Israël. Il aurait même proposé d'obtenir des renseignements directement auprès de bases militaires de Tsahal.

L'investigation a établi que, pendant plus d'un an, Azarzar était en contact direct avec des opérateurs iraniens via des plateformes de communication numérique. Il aurait mené des missions de collecte de renseignements sous leur direction, documentant systématiquement des installations sensibles avant de transmettre les informations recueillies.

Les enquêteurs ont découvert qu'Azarzar avait exploité le statut de sa partenaire, réserviste sur une base aérienne, pour obtenir des informations sur les bases militaires, leur localisation et d'autres données relatives aux activités de Tsahal. Le couple a été arrêté en octobre 2025 pour atteinte à la sécurité de l'État.

L'enquête a également établi que les fonds destinés à rémunérer l'israélien pour ses activités d'espionnage étaient transférés par voie numérique.

La police israélienne et le Shin Bet ont renouvelé leur appel à la vigilance, mettant en garde le public contre tout contact avec des éléments étrangers provenant de pays ennemis ou avec des personnes non identifiées. Les services de sécurité ont réaffirmé leur détermination à « détecter et déjouer les tentatives d'espionnage et de terrorisme et à traduire les responsables en justice ».