Le Corps médical de Tsahal a présenté cette semaine un bilan inédit de ses activités au cours des deux dernières années, un rapport qui met en lumière des progrès opérationnels décisifs sur tous les fronts. Selon les données publiées dans les médias israéliens, les nouvelles capacités déployées depuis le début de la guerre ont permis de sauver la vie de plus de 600 soldats, un chiffre qualifié « d’historique » par les responsables du service médical.

Dans une interview accordée à Makor Rishon, le chef du service médical, le Zivon Aviad-Bar, explique que « les protocoles que nous avons développés et appliqués sur le terrain ont directement contribué à sauver des centaines de vies ». Cette avancée est visible dans les statistiques : le taux de mortalité des soldats blessés est tombé à 6,9 %, contre près de 15 % lors de la guerre de 2006, selon Ynet.

Au total, plus de 7 400 soldats blessés ont été pris en charge depuis le début des combats, un niveau d’activité sans précédent. YnetNews souligne également une amélioration spectaculaire des délais d’évacuation : 51 minutes en moyenne par hélicoptère, 61 minutes par véhicule blindé, du lieu de blessure jusqu’à l’hôpital — des temps record dans les standards internationaux.

Parmi les innovations déterminantes, les équipes médicales de Tsahal citent l’introduction de transfusions de sang complet directement en zone de combat, une procédure longtemps réservée aux services hospitaliers et désormais systématisée sur le terrain. Cette avancée, combinée au déploiement renforcé de médecins, paramédics et infirmiers au plus près des unités engagées, a joué un rôle crucial dans la réduction de la mortalité.
Mais les défis restent considérables. Les services de santé font face à une montée continue des cas de traumatisme psychologique, avec plus de 1 200 soldats souffrant de TSPT actuellement suivis, selon Ynet. De même, la réhabilitation des blessés graves nécessitera des investissements supplémentaires dans les centres spécialisés.
