Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a annoncé samedi que le plan visant à « concentrer et limiter les armes dans le sud du Liban » est sur le point d'être finalisé, conformément à l'accord de cessez-le-feu signé avec Israël. Cet accord exige du gouvernement libanais le désarmement du Hezbollah dans la zone située au sud du fleuve Litani d'ici début 2026, faute de quoi l'armée israélienne a menacé de lancer une offensive d'envergure dans la région.

Cette annonce intervient après que Nawaf Salam a récemment sollicité auprès d'Israël et des États-Unis un délai supplémentaire pour mener à bien sa mission. Le Premier ministre libanais a affirmé avoir besoin de plus de temps et de soutien pour obtenir le plein contrôle sur les armes présentes dans la région. Des évaluations américaines récentes ont confirmé que le Liban aurait effectivement besoin d'un délai supplémentaire, compte tenu du succès de plusieurs opérations de trafic d'armes menées par des éléments iraniens à destination du Hezbollah.

Les propos du Premier ministre ont été prononcés après la quinzième réunion du Comité du Mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, qui s'est tenue vendredi à la base des Nations Unies à Rosh Hanikra. Le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré que « cette réunion s'inscrit dans la continuité du dialogue sécuritaire visant à garantir le désarmement du Hezbollah par l'armée libanaise ».

L'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur en novembre 2024, prévoit le retrait du Hezbollah au nord du fleuve Litani et, à terme, son désarmement dans tout le Liban. Il stipule également le retrait de Tsahal des zones où elle est présente dans le sud du Liban, à condition que le Hezbollah cesse effectivement de menacer la frontière nord d'Israël.

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