Société

2025 : où les Israéliens ont-ils le plus voyagé ?

Malgré plus de deux ans de guerre et une pression sécuritaire constante, les Israéliens continuent de travailler, de voyager et de faire vivre le pays.

2 minutes
31 décembre 2025

ParDelphine Miller

2025 : où les Israéliens ont-ils le plus voyagé ?
Photo: Moshe Shai/FLASH90

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Selon les données relayées par Kan 11, la Grèce s’impose en 2025 comme la destination étrangère la plus visitée par les Israéliens. Un classement qui, au-delà du tourisme, dit beaucoup de l’état d’esprit d’une société engagée dans une guerre longue, mais qui refuse l’arrêt de la vie quotidienne.

La Grèce devance les États-Unis, les Émirats arabes unis, l’Italie et Chypre, selon le volume de passagers sortants depuis l’aéroport Ben Gourion. Tant que l’aéroport fonctionne, les Israéliens continuent de partir — quelques jours, parfois quelques semaines — avant de revenir à une réalité toujours sous tension.

Ce choix ne relève pas uniquement de critères pratiques comme la proximité ou le prix des vols. Il traduit aussi une forme de résilience profondément ancrée dans la société israélienne. Voyager en 2025, pour beaucoup, n’est ni un luxe ni une fuite, mais une nécessité psychologique. « On a besoin de sortir quelques jours pour prendre une bouffée d’air, recharger les énergies », confie un Israélien interrogé par les médias. « Le pays est sous une pression énorme depuis plus de deux ans. Si on ne s’autorise pas ces respirations, on ne tient pas sur la durée. »

Dans un contexte où des centaines de milliers de réservistes ont été mobilisés, où l’économie fonctionne en mode d’urgence prolongée et où l’actualité sécuritaire reste omniprésente, ces déplacements à l’étranger incarnent une normalité assumée. Travailler, élever ses enfants, voyager quand c’est possible : la vie continue, même pendant la guerre.

La popularité de la Grèce, pays proche et familier, reflète cette recherche d’un équilibre fragile entre vigilance et besoin de normalité. Un rappel, aussi, que la société israélienne ne se définit pas uniquement par le conflit, mais par sa capacité à durer, à s’adapter — et à avancer.


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