En Israël, le Nouvel An ne renvoie pas à une tradition religieuse. Le calendrier hébraïque fixe Roch Hachana comme la véritable fête du « nouvel an » juif. Le 31 décembre, appelé localement « Silvester », est perçu de manière très différente : il marque avant tout le passage à la nouvelle année civile, sans portée spirituelle.
Ce sont surtout les Israéliens non religieux qui le célèbrent, non par adhésion à une tradition occidentale ou chrétienne, mais comme un repère temporel universel : la fin d’une année, le début d’une autre. Pour beaucoup, c’est une occasion sociale, festive, détachée de toute symbolique identitaire.
La fête se concentre très largement à Tel-Aviv, ville connue pour sa vie nocturne intense, sa population jeune et son caractère international. Bars, clubs, rooftops et plages se remplissent jusqu’au petit matin. Les soirées sont souvent improvisées, entre amis, sans rituels fixes : pas de compte à rebours national, pas de cérémonie officielle, mais une ambiance urbaine continue, fidèle à l’image de la « ville qui ne dort jamais ».
Dans les autres villes du pays, la soirée passe souvent plus inaperçue. À Jérusalem notamment, l’événement reste très discret. À Tel-Aviv en revanche, le Nouvel An civil s’impose comme un prétexte assumé pour faire la fête, tourner la page et célébrer — simplement — le passage du temps.
Info pratique
À l’occasion des célébrations du Nouvel An, le tramway de Tel-Aviv (ligne rouge) circulera exceptionnellement jusqu’à 2h du matin dans la nuit de mercredi 31 décembre à jeudi, a annoncé l’opérateur Tevel.
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