Des sources israéliennes accusent le Qatar d’avoir délibérément fait échouer un accord imminent avec le Hamas sur la libération des otages, en raison de sa rivalité avec l’Égypte. Les deux pays, Le Caire et Doha, jouent pourtant un rôle central dans la médiation entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Selon les informations obtenues, l’Égypte, avec le soutien des États-Unis, avait réussi à faire progresser les négociations, notamment grâce à une proposition de cadre d’accord. Dans le même temps, le Hamas semblait enclin à des concessions, affaibli par les pressions militaires israéliennes à Gaza et l’arrêt de l’aide humanitaire.
Mais selon des responsables israéliens, le Qatar, en quête de leadership régional et de contrôle sur le processus, aurait entravé ces avancées. Le plan, presque finalisé, aurait été bloqué à l’initiative de Doha, mettant un coup d’arrêt aux discussions. Ce sabotage présumé intervient dans un climat de tensions diplomatiques croissantes : après un message virulent publié par Netanyahou sur les réseaux sociaux, Doha a répondu par un communiqué accusant Israël de « promouvoir un récit mensonger pour dissimuler des crimes de guerre à Gaza ».