Le président israélien Itshak Herzog a accueilli son homologue équatorien, Daniel Noboa.

À l’occasion de cette rencontre diplomatique, le président Noboa inaugurera officiellement le nouveau Centre équatorien de recherche, d’innovation et de développement à Jérusalem.

Dès le début de leur rencontre officielle, le président Herzog a salué l’amitié solide entre les deux pays :
« Vous êtes le président d’un grand ami, la nation de l’Équateur. L’Équateur entretient des relations incroyables avec Israël – depuis de nombreuses années – et avec vous, je suis certain qu’elles vont s’intensifier de manière significative, notamment en mettant l’accent sur les questions de sécurité, qui sont si importantes pour nos nations. Nos deux pays sont confrontés à des défis majeurs en matière de sécurité : la sécurité intérieure, pour l’Équateur, et la sécurité extérieure, pour Israël. »

Le président Herzog a également exprimé sa gratitude envers le président Noboa pour la décision d’ouvrir un bureau de représentation diplomatique équatorien à Jérusalem :
« Nous sommes très reconnaissants, Monsieur le Président, pour l’ouverture de votre bureau de représentation à Jérusalem, qui sera une représentation diplomatique. C’est une avancée majeure, et nous vous remercions pour cette décision courageuse. »

Abordant la question cruciale des otages retenus à Gaza, le président Herzog a insisté sur l’urgence humanitaire et morale de leur libération :
« C’est un immense défi, nous devons ramener nos otages chez eux. C’est une tache sur l’humanité, qui affecte aussi l’avenir de la région et la capacité de nos nations, Israël et ses voisins, à avancer vers la paix. Mais surtout, c’est une tragédie humaine et une violation flagrante de toutes les lois relatives aux droits humains. »

De son côté, le président Noboa a remercié son hôte pour son accueil chaleureux et a réaffirmé les liens de solidarité entre les deux nations :
« Merci pour vos aimables paroles et votre hospitalité. En tant que nation, nous défendons la paix, mais nous comprenons parfois que la paix doit être atteinte par la force. Aujourd’hui, nous faisons aussi face à une guerre. Nous menons une guerre contre le terrorisme, contre ceux qui veulent changer notre mode de vie et nous faire vivre dans la peur. Nous respectons et apprécions votre expertise en matière de technologie et de défense, et nous aimerions coopérer. Nous pouvons travailler ensemble pour la paix dans notre région également. »

Enfin, le président équatorien a exprimé sa solidarité avec Israël concernant les otages, en appelant à une action rapide :
« Nous devons ramener vos citoyens chez eux. Et nous ne pouvons pas tolérer une telle situation au XXIe siècle. »