Le ministère israélien des Finances a saisi ce mardi le tribunal du travail pour demander la reconnaissance comme illégale de ce qu’il considère être une grève déguisée de nombreux enseignants, qui se sont récemment déclarés en congé maladie de manière coordonnée.
Selon le ministère, cette action collective, non déclarée officiellement, perturbe gravement le fonctionnement du système éducatif, alors même qu’un accord a été signé avec l’organisation syndicale représentative. L’État exige l’autorisation d’imposer des sanctions disciplinaires : convocations à des auditions, retenues sur salaire, etc.
Tout en affirmant son respect envers les enseignants du secteur public, le ministère souligne que les règles des relations de travail collectives doivent être respectées.
Ce mouvement concerne presque exclusivement les écoles et les maternelles du centre du pays. Des voix s'élèvent pour dénoncer une ''grève politique'' qui servirait non pas à protester contre les conditions salariales des enseignants mais contre la politique du gouvernement en général.
Sous la pression des autorités, plusieurs établissements scolaires ont annoncé une reprise partielle des cours. À Tel-Aviv, épicentre de la mobilisation, certaines écoles ont informé les parents que des classes accueilleraient à nouveau les élèves, notamment les plus jeunes, grâce à une réaffectation temporaire d’enseignants.