La commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset se réunit aujourd'hui pour discuter des défis liés à la préservation des droits et des conditions de service des soldates, tout en facilitant l'intégration des hommes haredim au sein de Tsahal. Cette session intervient dans un contexte où la coalition légifère actuellement sur les exemptions de service militaire pour les étudiants haredim des yeshivot.
Un document préparatoire à la réunion expose plusieurs sujets essentiels, notamment la demande de données actualisées provenant des ministères de la Défense, de la Justice et de Tsahal. Les députés devront notamment examiner si l’intégration des soldats haredim au sein de Tsahal impacte les droits et la situation des soldats féminins.
Parmi les principaux points à l'ordre du jour, la participation des femmes dans l'armée, que ce soit en service obligatoire ou en réserves, la représentation féminine dans les postes de commandement et les unités de combat, ainsi que les tendances observées en matière de recrutement, de placement et de sélection entre hommes et femmes. Des données seront également présentées concernant les unités où les femmes ne sont pas autorisées à servir. Exemple, la brigade Hasmonaïenne, exclusivement composée de soldats haredim. .La commission discutera également des aspects relatifs à l'intégration des soldats haredim, et examinera comment Tsahal équilibre l'obligation du service militaire avec la nécessité de préserver un mode de vie religieux. L'armée sera appelée à détailler ses directives visant à garantir le respect des normes religieuses, la mise en œuvre de ces règles dans les unités haredim, ainsi que l'impact de ces politiques sur les environnements de service mixtes. Il sera également question des mécanismes d’intégration des recrues haredim et du degré de séparation femmes/hommes au sein de ces unités.
Une question centrale pour la commission sera de savoir si des ajustements ont déjà été apportés aux conditions de service des femmes afin de faciliter le recrutement des haredim et les députés évalueront les implications légales et pratiques de ces changements pour s'assurer qu'ils ne donnent pas lieu à une discrimination de genre.
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