Culture

La touche israélienne du pavillon qatari à l’Exposition universelle d’Osaka

Si les noms prestigieux de Kengo Kuma et Rem Koolhaas ont été associés à cette réalisation très encensée, un architecte israélien y a également apporté sa pierre : Yotam Ben-Hur.

3 minutes
11 mai 2025

ParNathalie Sosna Ofir

 La touche israélienne du pavillon qatari à l’Exposition  universelle d’Osaka
Crédit : avec l'aimable autorisation d'OMA

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Sous le thème « From the Coastline, We Progress » -Depuis le littoral, nous avançons-, le Qatar a inauguré à l’Expo 2025 d’Osaka un pavillon spectaculaire inspiré d’une dhow, la voile traditionnelle du Golfe.

Inaugurée le mois dernier, l’Exposition universelle d’Osaka – l’un des événements mondiaux les plus emblématiques dans les domaines de l’innovation, de la technologie et de la culture – réunit pendant six mois plus de 160 pays. Chacun y déploie un pavillon qui incarne sa vision de l’avenir, expose ses dernières avancées technologiques et offre aux visiteurs une immersion dans ses valeurs. Le thème choisi cette année, « Concevoir la société du futur pour notre vie », interroge sur la manière de bâtir ensemble un avenir à la fois durable, inventif et humain.

Crédit : avec l'aimable autorisation d'OMA

Parmi les pavillons qui font le plus parler d’eux : celui du Qatar. Un pays dont le nom évoque souvent d'autres contextes, mais qui, cette fois, se distingue sur la scène mondiale par une approche artistique et architecturale audacieuse.

L’Expo n’est pas seulement un carrefour d’innovations, c’est aussi un terrain de jeu rêvé pour les plus grands noms de l’architecture. Certains la considèrent même comme une biennale d’architecture officieuse, tant les pavillons déploient créativité et ingéniosité pour captiver le public.

Le pavillon qatari, remarqué dès les premiers jours de l’événement, a reçu les éloges de nombreux médias internationaux. Il fascine tant par sa forme singulière, inspirée d’un bateau traditionnel, que par la scénographie immersive qu’il propose aux visiteurs. L’ossature en bois a été assemblée selon des techniques ancestrales issues à la fois du Qatar et du Japon. Elle est recouverte d’un voile blanc qui lui confère une silhouette aérienne, presque sculpturale.

Derrière cette œuvre architecturale : Kengo Kuma, star de l’architecture japonaise et internationale. Fidèle à son style, il fait ici encore du bois le cœur de son langage. Connu pour l’utilisation de matériaux naturels et sa recherche de lumière, Kuma a entre autres signé le stade olympique de Tokyo, habillé de larges persiennes en bois, symbole d’un dialogue entre monumentalité et chaleur.

Au cœur du pavillon, l’exposition « From the Coastline, We Progress » retrace la métamorphose fulgurante du Qatar, d’une société de pêcheurs et de plongeurs de perles à l’un des pays les plus riches et influents du monde arabe. Elle illustre le lien profond entre l’identité nationale et le littoral, moteur de développement économique, social et culturel.

Cette exposition est le fruit du travail du bureau OMA dont l’équipe a choisi de s’attarder sur 12 sites côtiers majeurs pour raconter ce lien intime entre mer et terre, tradition et modernité. Le Qatar, posé sur une petite péninsule bordée par les eaux du Golfe persique, a toujours orienté ses activités vers la mer : pêche, commerce maritime, exploitation d’hydrocarbures… Un ancrage qui structure encore aujourd’hui son urbanisme et son économie.

Crédit : site de Yotam Ben-Hur

Et dans ce ballet d’architectes vedettes, les prestigieux Kengo Kuma et Rem Koolhaas, l'architecte israélien  Yotam Ben-Hur qui a apporté sa touche de créativité très remarquée.

Commentaires

Boccara5/11/2025

Technique ancestrale du Qatar ? On demande à voir Tout ce que fait le Qatar est fait par des mercenaires internationaux. 250000 qataris 1400000 habitants. Mis à part le gaz il ne fabrique rien , ne produit rien , ne crée rien sauf ce qu’il finance dans le monde entier et qu’il fait faire par d’autres grassement payés. La plus grande entreprise de corruption mondiale de l’histoire de l’humanite.