Israël

Cher Bamba !

Le géant agroalimentaire Osem, filiale de Nestlé, s'apprête à augmenter les prix d'une partie de ses produits juste après la fête de Shavouot, la troisième augmentation en l’espace d’un an.

2 minutes
15 mai 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Cher Bamba !
Crédit : OIlivier Fitoussi/Flash90

Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

Le géant agroalimentaire Osem, filiale de Nestlé, s'apprête à augmenter les prix d'une partie de ses produits, parfois de manière significative. À partir du 3 juin, soit juste après la fête de Shavouot, les consommateurs paieront jusqu’à 9 % de plus sur certaines références. Cette hausse concerne notamment le café - +9 %-, lait bébés Materna -+7 %-, les snacks - +5 %)-, plats cuisinés de type « Mana Hama » - +4 à 6 %- ainsi que les croûtons et les préparatoons pour soupe - +5 %.

Le Bamba national, crédit Istock

Officiellement, l’entreprise a présenté cette révision tarifaire dans une communication adressée à ses clients comme une hausse moyenne de 2,2 %. qu'elle justifie par la hausse continue des prix des matières premières, de l’emballage, des coûts de production et de logistique dans ses usines israéliennes.

Il s’agit de la troisième augmentation décidée par Osem en l’espace d’un an. En janvier dernier, l’entreprise avait déjà relevé ses prix dans plusieurs gammes, là encore sous couvert d’une hausse « moyenne de 2,2 % », alors que les écarts allaient en réalité de 4 à 9 % pour les produits comme le café, le chocolat, la boulangerie, le ketchup, les sauces ainsi que les marques végétariennes Tivall et Sabra. En mai 2024, une autre hausse avait été annoncée, entrée en vigueur le 1er juillet, avec des majorations allant de 2 à 7 % sur les pâtisseries, snacks, boissons, plats préparés et « ptitim » - ces fameuses petites pâtes grillées en forme de petites billes dont raffolait David Ben-Gourion. Cette répétition des hausses, dans un contexte économique tendu, risque de raviver les critiques déjà fortes à l’égard des industriels de l’agroalimentaire accusés de profiter de la conjoncture pour gonfler leurs marges, au détriment du consommateur dont le pouvoir d'achat ne cesse de baisser.

Commentaires

Michael5/15/2025

Il faut boycotter osem