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J.D. Vance pourrait se rendre en Israël cette semaine

Alors que Donald Trump s'est rendu dans la région sans passer par Israël, son vice-président pourrait venir ce mardi.

2 minutes
18 mai 2025

ParGuitel Benishay

J.D. Vance pourrait se rendre en Israël cette semaine
Photo: Gage Skidmore https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/

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Le vice-président américain, J.D. Vance, pourrait se rendre en Israël ce mardi. Si ce projet se concrétisait, il viendrait à Jérusalem depuis la cérémonie d'intronisation du Pape Léon XIV qui doit se tenir aujourd'hui au Vatican. C'est ce que rapporte le journaliste israélien Amit Segal.

En Israël, on accorde une importance particulière à cette visite, notamment en raison de l’appartenance de Vance à l’aile isolationniste de l’administration américaine, mais surtout comme un signal adressé à la région : les relations entre les États-Unis et Israël demeurent stables et solides.

Dans ce contexte, le Secrétaire d'Etat Marco Rubio a réitéré son soutien à Israël dans une interview sur la chaine CBS: ''La guerre pourrait prendre fin immédiatement si le Hamas capitulait, acceptait d'être démilitarisé et démantelé et libérait tous les otages. S'il faisait cela, le conflit serait terminé. C'est vrai depuis le départ, c'est vrai depuis des mois''. ''C'est lui qui a choisi de refuser cette proposition'' a-t-il ajouté en faisant référence au plan Witkoff.

Hier, des sources israéliennes directement impliquées dans les négociations ont rapporté que le Hamas avait refusé d’accepter le « plan Witkoff ». Selon ce plan, dix otages vivants devaient être libérés dès le premier jour, suivi d’un processus de négociation progressif pour la libération des autres captifs, dans le cadre d’un cessez-le-feu partiel.

Cependant, le Hamas se dit uniquement disposé à engager un dialogue général, dans lequel chaque partie exposerait ses positions, sans engagement concret.

« Il y a une ouverture au dialogue, mais aucune avancée réelle ni engagement formel pour l’instant », affirment les responsables israéliens. « Nous ne sommes pas optimistes. »