L’accord, signé par le président de l’Université de l’Utah, Dr. Taylor Randall, et son homologue israélien, le professeur Ehud Grossman, président de l’Université d’Ariel, prévoit une collaboration dans de nombreux domaines : projets de recherche conjoints, échanges de professeurs et d’étudiants, participation à des colloques et symposia, ainsi qu’un partage de matériels pédagogiques et de publications scientifiques. Chaque université désignera un coordinateur chargé de superviser les initiatives communes et de favoriser les échanges entre chercheurs et enseignants.
Cette coopération a été rendue possible grâce à l’implication active d’Israël Bachar, consul général d’Israël dans le sud-ouest des États-Unis. Son bureau à Los Angeles a joué un rôle central dans l’établissement du contact et dans la promotion du dialogue entre les deux universités.
Au-delà de l’aspect politique, les deux établissements partagent une même vision : promouvoir l’éducation médicale par l’innovation. L’Université d’Ariel a notamment fondé l’école de médecine Miriam et Sheldon Adelson, tandis que l’Université de l’Utah dispose de la Spencer Fox Eccles School of Medicine. Leur coopération s’étendra également aux domaines de la santé publique, de la recherche biomédicale, de l’intelligence artificielle, des sciences informatiques et des sciences des données.
Située dans la région historique de Judée-Samarie, l’Université d’Ariel est un établissement en pleine croissance, reconnu pour ses recherches multidisciplinaires et son engagement pour l’excellence académique. L’Université de l’Utah, institution publique de référence aux États-Unis, se distingue par son esprit d’innovation et son rayonnement international.
« Cet accord marque une étape importante dans le renforcement des partenariats universitaires entre Israël et les États-Unis », a déclaré Israël Bachar. « Notre initiative était à la fois académique et diplomatique. Elle témoigne de notre volonté de transcender la politique pour se concentrer sur l’essentiel : l’innovation technologique, l’échange d’étudiants, la collaboration entre facultés de médecine et dans le domaine de l’intelligence artificielle. »
Et d’ajouter, dans un message sans ambiguïté : « À une époque où des universités sont occupées par des manifestants coiffés de keffiehs appelant à un État palestinien 'du fleuve à la mer' – autrement dit à l’éradication du peuple juif – il est rassurant de voir que certains établissements ont le courage de reconnaître le lien historique et biblique entre le peuple d’Israël et la Judée-Samarie. »