Sécurité

Révélations sur l’attaque du 7 octobre sur la base militaire d'Urim

Le rapport d’enquête de Tsahal sur les événements du 7 octobre révèle de graves lacunes : ce jour-là, aucun agent de sécurité n'était en poste au moment de l’assaut

2 minutes
30 mai 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Révélations sur l’attaque du 7 octobre sur la  base militaire d'Urim
tsahal

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Le rapport d’enquête de Tsahal sur les événements du 7 octobre révèle de graves lacunes dans la sécurité de la base militaire d’Urim, située à une quinzaine de kilomètres de la bande de Gaza. Ce jour-là, aucun agent de sécurité n'était en poste .

L’enquête met en lumière un dispositif de défense inadapté, construit sur des scénarios d’attaque limités, sans réelle préparation à une incursion d’envergure. Sur les 12 postes de sécurité prévus, seuls 7 étaient pourvus les jours précédents, et aucun le jour de l’attaque. La communication défaillante entre les unités a en outre retardé l’alerte et la reconnaissance officielle d’une infiltration.

Le 7 octobre 2023, dix terroristes pénètrent par erreur dans la base d’Urim, quartier général du commandement Sud de la Défense passive, croyant investir la base voisine du renseignement militaire. Treize soldats, dont plusieurs soldates sans entraînement au combat rapproché, sont présents sur place.

Alerté, le colonel Shagaï Baruch demande l’intervention du bataillon 414. Ce sont ses soldats, menés par le lieutenant A. et la capitaine N., qui bravent les tirs et neutralisent plusieurs assaillants, empêchant ainsi un massacre encore plus grave tout en protégeant la base stratégique voisine. Une unité du Hamas attaque ensuite le poste de commandement, tuant cinq soldates. Deux survivantes échappent au massacre en feignant la mort.

À 10h30, des forces spéciales et négociateurs arrivent sur place, achèvent de neutraliser les terroristes et secourent les blessés. Le bilan est lourd : huit morts côté israélien, dont sept soldats de la Défense passive et une soldate du bataillon 414. Les terroristes avaient tout filmé.

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