Le veto des États-Unis à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza a été salué par Israël. Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, dénonce un texte déséquilibré, préjudiciable aux efforts de libération des otages.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a exprimé sa vive satisfaction après le veto opposé par les États-Unis à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. « Je remercie le président Trump et l’administration américaine pour avoir bloqué cette résolution unilatérale et pour leur soutien à Israël », a-t-il déclaré. Pour Sa’ar, ce texte aurait contribué à « renforcer le Hamas » et à nuire aux négociations en cours pour la libération des otages détenus à Gaza.

Selon le ministre, la résolution ne tenait pas compte des réalités du terrain et risquait de compromettre les efforts diplomatiques menés par les États-Unis. Il estime qu’un cessez-le-feu sans conditions affaiblirait la position d’Israël face à une organisation terroriste et réduirait les chances d’aboutir à un accord équilibré.

La résolution en question avait reçu le soutien de 14 membres du Conseil de sécurité sur 15, parmi lesquels la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni, l’Algérie, la Sierra Leone, le Mozambique, la Corée du Sud, le Japon, le Guyana, l’Équateur, la Slovénie, Malte et la Suisse. Seuls les États-Unis ont voté contre, faisant usage de leur droit de veto et empêchant l’adoption du texte.

Un haut responsable du département d’État américain a qualifié la résolution de « mal conçue et embarrassante », ajoutant qu’elle nuisait aux efforts en cours pour parvenir à un cessez-le-feu durable. Pour Washington comme pour Jérusalem, les initiatives diplomatiques doivent être coordonnées et réalistes pour favoriser une issue positive au conflit.