Dans un climat tendu suite à l’attaque terroriste survenue dimanche à Boulder, Colorado — contre des manifestants marchant pacifiquement pour sensibiliser au sort des otages israéliens détenus par le Hamas — le président américain Donald Trump a annoncé mercredi soir de nouvelles restrictions d’entrée aux États-Unis. Selon les autorités américaines, la décision n’est pas directement liée à l’attentat, mais s’inscrit dans une politique plus large de prévention des risques.

La proclamation présidentielle interdit totalement l’entrée aux ressortissants de 12 pays, dont l’Iran, la Libye, la Somalie, le Yémen, ou encore l’Afghanistan et le Tchad. Sept autres pays, parmi lesquels Cuba, le Venezuela et le Laos, font l’objet de restrictions partielles. Des exceptions spécifiques sont prévues dans certains cas, selon les explications fournies par l’administration.

Le suspect de l’attaque de Boulder, un Égyptien nommé Mohamed Sabry Soliman, n’est visiblement pas visé par ces nouvelles mesures. Entré aux États-Unis avec un visa touristique expiré depuis février 2023, il avait ensuite demandé l’asile. Selon le département de la Sécurité intérieure, l’homme avait bénéficié d’une autorisation de travail temporaire, elle aussi échue. L’administration Trump affirme que ces décisions visent uniquement à protéger le territoire américain, et rejette toute accusation de discrimination.

La mesure entrera en vigueur lundi.