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Tribune | Michel Gad Wolkowicz : “Du 7 octobre à l’effacement d’Israël, une haine mimétique sans fin”

Après le 7 octobre, une seconde violence s’est abattue sur Israël : celle du discours qui efface les victimes pour désigner l’État comme bourreau. Le psychanalyste Michel Gad Wolkowicz analyse les racines de cette haine mimétique.

15 minutes
6 juin 2025

ParDelphine Miller

Tribune | Michel Gad Wolkowicz : “Du 7 octobre à l’effacement d’Israël, une haine mimétique sans fin”
Photo du compte Fecebook de Michel Gad Wolkowicz

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Des antisémites-antisionistes aux juifs de marque … qui se démarquent  / 

 

         — De la religion palestinophile universelleà la solution du rachat et de la substitution —

 

par Michel Gad Wolkowicz,

psychanalyste, président de Schibboleth - Actualité de Freud.

 

Deux images sur arrêt suffisent … ou devraient suffire.

Le 7 octobre 2023 à 6h29, les armées terroristes du Hamas et du Jihad islamique et des milliers de gazaouis dits civils parviennent à franchir la frontière et à exécuter un massacre de masse decitoyens israéliens des villes et des kibboutzim du sud du pays, et parmi les jeunes lors d'un festival de musique à Nova. Un pogrom à visée génocidaire planifié jusque dans les moindres détails inimaginables des pires atrocités barbares, annihilant tous les marqueurs civilisationnels. Israël mis face du déshumain, victime d’une radicale rupture anthropologique, marqué d’un traumatisme sidérant, abyssal, actuel et transgénérationnel.

Israël subit alors le plus grand massacre depuis la Shoah, et ceci sur sa propre terre, un traumatisme abyssal, sidérant, face au déshumain - une véritable rupture anthropologique - femmes violées, éventrées, organes génitaux détruits, embryons arrachés, bébés coupés en deux, décapités, brûlés, hommes mutilés et vieillards trainés, tous achevés, cadavres profanés, violés, réduits en cendres, ou enlevées pour matière à échange. Près de 1400 assassinés, puis près de 1000 soldats jeunes et réservistes tués, 17 000 blessés graves, amputés, qui resteront infirmes, 70 000 citoyens en déshérence du nord du pays bombardé depuis le Liban voisin par le Hezbollah, suppôt de l’Iran, 30 000 du Sud, et près de 300 pris otages, de tous les âges et sexes, torturés, déshumanisés, rendus en échange de milliers de terroristes palestiniens,ou morts des traitements inhumains, ou encore achevés comme les enfants Bibas.

Doublé dès le 8 octobre, le lendemain même du crime absolu, par le traumatisme d'être l’objet d’un négationnisme et d’un révisionnisme hallucinants, consubstantiels de l’extermination, rejetant le nom d’Israël rejetant hors humanité. Meutes appelant à l’éradication d’Israël et au meurtre des juifs, sous le sceau du slogan devenu fétiche « Free Palestine from the river to the See », validé par les instances internationales corrompues, les idiots utiles et idéologisés médiatico-politico-culturels, en croisades oumanistes. La religion palestinophile universelle s’est substituée à toutes les causes, étayant la diabolisation d’Israël, l’inversion des rôles, des actes et des responsabilités, légitimant un déchaînement pulsionnel sans limites laissant pétrifié le Réel, et tyrannisant, dans la suite du wokisme déconstructiviste et confusionnant, toute pensée critique, toute liberté d’expression échappant à la bien pensance alliant dans ce qu’Orwell nommait déjà la « nébuleuse fasciste », islamistes, antiracistes racisés, identitaristes, néo-féministes et transgenristes idéologiques, ultra-gauches radicales. Une stratégie de la souillure du nom et de l’Etat d’Israël, de l’identité juive et de son éthique, et l’effacement de l’Histoire, sont déjà à leur acmée avant même que Tsahal, l’Armée de Défense d’Israël, ait répliqué à Gaza, encore trois semaines après l’agression meurtrière subie, et alors que les terroristes détiennentles 300 otages morts ou vivants, enlevés et traités de façon inhumaine.

Une autre image suffirait pour représentation du désastre de la pensée occidentale : la campagne de haine, les appels à la destruction d’Israël, à la réalisation, « enfin c’est possible », de la « solution finale, les pressions polymorphes pour l’exclusion du concours de l’Eurovision de la candidate d’Israël, rescapée du massacre du festival de Nova, présentant pourtant une chanson magnifique d’amour et d’espoir. » La démonstration d’une haine obsessionnelle et  unique comme affirmation et origine d’une identité pleine, fiable, inestimable narcissiquement absolue, dans la jouissance de la toute puissance à l’emprise sur l’image, sur le monde, sur le psychique, par la terreur, par la destruction, une haine mortifère pour une identité mortifiée, clanique et clonique, une masse sans vérité, ni langage, sans trouble de pensée et d’étrangèreté. Pour un absolu contre l’infini, l’indéfini de la pensée.

Serait-ce le souci de l’humanitaire (mission attribuée par l’ONU hostile à Israël pour ceux qui précisément ont tenté de les éradiquer !) ou l’obsession du Juif à l’oeuvre chez les européens, complices des islamistes et des terroristes? Les antisémites pensent-ils se manifester en cachant leur nez en accusant israël d’apartheid, de crimes de guerre,  et finalement de génocide, en substitution de l’accusation de déicide, en faisant du peuple réputé fossile, du peuple témoin, de la Parole en dix paroles enjoignant au choix de la vie, à l’éthique de vérité, d’élévation, et de liberté responsable, un paria de l’humanité? L’antisémitisme ne traduit-il pas une psychose de masse, un délire collectif paranoïaque, de filiation, d’auto-engendrement,au travers un processus mettant à l’oeuvre une projection de pulsions destructrices et meurtrières, une identification mimétique, une envie de substitution (au peuple fantasmé détenir un trésor symbolique lui assurant une toute-puissance d’être que l’envieux ne peut penser qu’enterres métonymiques d’avoir), et donc d’extermination ? Un trouble profond, élu des sociétés post-révolutionnaires tentées par la logique du pire? Le socialisme des imbéciles? Une pathologie post-totalitaire pour qui le sionisme démocratique et émancipateur est intolérable aux tenants du béviare de la haine comme mode d’affirmation identitaire, clonique et clanique, pour lequel l’existant de l’autre, en tant que tel, arrimé au Symbolique, l’empêcherait, lui, d’exister? Un anti-sionisme à visage victimaire et évangélique?Comment comprendre ce point de rencontre antijuif islamo-occidental?

Les milieux médiatico-politico-culturels auraientmanifestement très vite oublié le 7 octobre,comme refoulé la généalogie de la violence assassine palestiniennne depuis les années 1920, alliance avec les nazis, acte de pogroms, meurtres, attentats, plusieurs guerres depuis 1948, refus réitérés du partage, bombardements depuis Gaza, pourtant devenu autonome depuis une vingtaine d’années, rendant la vie traumatique aux habitants de Sderot et jusqu’à Ashkelon, ayant déclenché les guerres répétées régulièrement, mais malheureusement stoppées avant la victoire, ce qui aurait permis d’éviter ce maudit 7 octobre.

Pourquoi ce déni, cette désubstantialisation du réel dans ces sphères, qu’on retrouve aujourd’hui sur ce mode pervers ridicule du « Oui je sais mais quand même », ou du « en même temps », justifiant et banalisant l’horreur actée par les visées génocidaires et pourtant clairement revendiquées tant pas l’Autorité palestinienne refusant de connaître l’existence d’un État Juif et même de la présence de juifs sur ce que serait son territoire, par une stratégie de conquête par étapes, que par les armées terroristes islamistes du Hamas, du Jihad islamique, du FPLP, refusant clairement « la solution à deux États », le fétiche des européens, organisations qui clament et pas seulement en arabe qu’ils referont un 7 octobre dès que possible. Déni pour en arriver très vite, avant même la réaction de Tsahal qui n’est intervenue que trois semaines après le pogrom, aux accusations à l’encontre d'Israël comme État d’apartheid, coupable par essence de tous les crimes contre l’Humanité, de cimes de guerre, puis de génocide, selon tous les stéréotypes anti-juifs rabâchés depuis des millénaires et remis à la mode de l’époque, et selon les signifiés en vogues.

Ça, c’est pour les antisémites/antisionistes[1]. Tout se passe comme si Israël n’était pas sur sept fronts de guerre en même temps, que le massacre barbare du 7 octobre 2023 2023 n’avait pas existé et que cette menace existentielle depuis Gaza restera présente tant que les organisations terroristes n’y seront pas éradiquées, ainsi que les bombardements sur le Nord par le Hezbollah depuis le sud Liban, les attaques de missiles et les menaces nucléaires par les iraniens, les attaques par les houtis du yémen qui ont touché l’aéroport de Ben Gourion et nous réveillent presque toutes les nuits, sans compter des activités en Cisjordanie. Déni? Refoulement? Recouvrement idéologique? Après près quelques jours de sidération, l’Occident a détourné les yeux du déshumain filmé et diffusé avec jouissance par les meurtriers terrorisants eux-mêmes, par peur de la Gorgonne, de la tête de Méduse, par fascination/aveuglement? Par réassurance en pensant que c’est loin, que ça ne concerne que les juifs, ou par complaisance avec une idéologie totalitaire? Pour s’amadouer les populations musulmanes immigrées, par identification à l’agresseur, par intérêt financier, dans la soumission au Quatar ou à l’Arabie Séoudite? Par haine et rejet du miroir de résistance que renvoie le peuple israélien, alors qu’au plus haut sommet du pouvoir de l’Europe et de la France, on donne des leçons de morale, d’humanité, à Israël, alors qu’ils sont impuissants à protéger leurs citoyens de la violence, des attentats, des assassinats par des islamistes sur leur propre territoire, incapables d’obtenir la libération par l’Algérie d’un citoyen français pris en otage par la dictature, notre ami Boualem Sansal, grand écrivain et chantre de la libre expression et de la culture des Lumières. Prétendre se mobiliser contre l’entrisme des islamonazis, les Frères Musulmans et du terrorisme salafiste, et condamner Israël de s’y confronter sur le terrain, est obscène.

Alors comme c’est arrivé dans l’Histoire, des juifs se sont identifiés aux persécuteurs pour les apaiser, ont adopté leur discours, projetant sur d’autres juifs leurs représentations mythiques, affameurs des peuples, empoisonneurs de puits, prélevereurs d’organes, exciteurs de femmes par parachutage de chewing gums contenant des aphrodisiaques,  meurtriers rituels d’ enfants, jouissant de leur désir de vengeance,d’appétit de domination, d’en faire trop, avec des « répliques disproportionnées », au fond d’ « être trop ». D’ici à être « en trop », comme l’avait écrit Jacques Tarnéro. Des juifs de scène, de plateaux, de revues, des nouveaux « nouveaux juifs » (pauliniens ?), plus purs que purs, « les juifs sublimes » (Daniel Sibony) se répandent en repentances, en contritions, en quête d’absolution, adoptant la solution du rachat. En gage, l’expression itérative de leur haine du premier ministre d’Israël, de leur contestation de la réalité de la démocratie, et de leur appel à « la solution à deus États », « vivant en paix l’un à côté de l’autre », en mettant à charge de responsabilité l’échec de cette solution, comme celui des négociations pour la libération des otages, au seul gouvernement d’Israël, oubliant peut-être à qui nous avons à faire. Maintenant c’est le tour de juifs de marque, de classe, de caste, de pouvoir, réel ou fantasmé d’ailleurs, par peur, lâcheté, intérêt à courte vision. Nous assistons à des appels à la pelle, à des tribunes à la une, d’écrivains, de de personnalités, dans des journaux tout heureux de les accueillir, Libé, Le Monde (L’Immonde), Le Nouvel Observateur, pour qui il s’agit de se démarquer des autres juifs, les juifs de peu, embarassants, des juifs qui se mettent les mains dans le Réel, qui se battent, trop visibles, au risque de les contaminer, de les défigurer, aux yeux de leur milieu qui observe, distingue, invite ou exclue. Alors ils anônent les accusations de génocide, d’affameur d’enfants et de mères, de crimes de guerre, ils se taisent face aux fake news, à la désinformation notamment des médias publics, alors ils expriment leur hontede leurs congénères, ils jugent et condamnent, ils se démarquent. Sans empathie, sans pensée pour les jeunes soldats de Tsahal, pour les réservistes, si dévoués, pour leurs familles, angoissées, pour notre peuple, blessé, en deuil, traumatisé, mais profondément solidaire, au-delà des différends. Sans avoir pour la plupart d’attaches réelles avec ce pays, ils se retrouvent entre israélites de bonnes familles, arrivés, aux dîners partagés, et annoncent ce qu’il faut faire : partager Jerusalem en deux, et même ils en rajoutent au pire, pour la Loi du retour, signant la destruction de l’entre État des juifs - État Juif …Au fond, on découvre aujourd’hui beaucoup de juifs de la diaspora qui se découvrent, prêts à vendre la Terre promise. Illusion de la fin des problèmes, plus d’importation du conflit, plus de confusion entre les uns et les autres? Israël pour eux, comme pour les antisémites du Quai d'Orsay, aurait-il été sympathique, tolérable seulement en short et sandales pour fleurir le désert, comme refuge éphémère, voire temporaire, après la Shoah, une parenthèse de l’Histoire (Histoire du peuple Juif ainsi déniée).  Mais un peuple d’Israël, qui a retrouvé ce qu’il lui a manqué pendant 20000 ans, la terre et la guerre, retrouvant son droit et son devoir de se défendre, sa terre et ses citoyens, un peuple Juif souverain, est insupportable. Qu’Israël soit au centre de la politique  française, qu’il soit, utilisant « Gaza » (comme si la guerre n’avait lieu qu’à Gaza, sans qu’elle ait commencé, sur le territoire israélien, et que des tirs de roquette continuent), que le président Macron le menace tous les jours de façon obsessionnelle, l’obsession des juifs étant le premier symptôme de l’antisémitisme, lui qui ne prend même plus le soin faux semblant d’aller au Mémorial de la Shoah, venant d’être altéré par des militants pro-palestiniens. Même pas un mot. Que de la servitude volontaire! Que des pressions ur Israël, aucun sur le Hamas, sur son financier et protecteur le Quatar: il suffirait pourtant de’exiger la libération des otages et le désarmement et l’exil du Hamas!

Alors,si nos amis qui veulent sauver notre âme, souhaitent créer un État dont les palestiniens n’ont jamais voulu, et qu’ils ne veulent toujours pas en acceptant la présence d’un État juif à ses côtés, qu’ils le fassent pour eux seuls, qu’ils l’appellent comme ils veulent, au gré de leur fantaisie: « Palestine, Philistine, Habassine, Hamassine, Belgissine, Suèdissime, Quattarissine…Ah non, ce dernier est destiné à la France à qui le président Macron a rendu les clefs publiquement après la victoire du Paris Saint Germain à la finale de la Coupe d’Europe des Clubs de football : « Champion, frère! ». Pas mieux pour lutter contre l’entrisme des frèristes musulmans. Avec une excitation joyeuse et joueuse touchante. Soumission?

Narcissisme grandiose, intérêt à conserver, illusion collective, contamination suggestibilité mimétisme, identification à l’agresseur, repentance, absolution, contrition, solution a conflictuelle ou attachement, appartenance , c’est la judéité, au peuple Juif, le défendre inconditionnellement. Juifs de peur, juifs courbés, juifs de cour, de pouvoir, de selon, de fête, de marque, de classe, de caste, de scène,

Il y a 35 siècles les Bnei Israel , sous la conduite de Moïse, sortaient d’Egypte.  Événement fondateur de l'histoire de l'Humanité, de l’invention de la liberté. Certains rentrent en Égypte : style régressif de la loi du Retour? Contre l’invention du couple liberté/ responsabilité irréductible. Primauté de l’état de droit, sur l’arbitraire idolâtrique, la liberté responsable sur l’’esclavagisme, la servitude volontaire; sur le pouvoir absolu, le Je suis ce que je suis sur le Je serai ce que je serai. Dieu du passage, de l’ouverture, du devenir. Hors des idéologies closes, des langues confinées et contrôlées, des territoires carcéraux.Vous êtes chercheur, et vous n’entendez pas ce qu’ils continuent à affirmer, vous ne lisez pas ce qu’ils écrivent, et pas seulement en arabe, vous ne voyez pas ou vous oubliez très vite ce qu’ils font et promettent de recommencer. Alors comment penser ce déni, cet aveuglement, cette compulsion à la répétition de projeter uniquement lacondamnation lié à ce refus  sur le seul Israël, coupable essentialisé par la toute puissance fantasmatique qui lui est prêté? Pourquoi s’accrocher sur ce slogan fétiche totalement desubstantialisé du Réel «la solution à deux États ».Que dit ce palestinisme idolâtre, inconditionnel, cette fascination de masse, cette situation indéfiniment entretenue, médiatiquement, financièrement par l’Occident, qui annule tout le reste, conflits, massacres, famine, esclavagismes, misères…qui construit de toute pièce imaginaire une figure de palestinien essentiellement innocent et victime, à vocation de le substituer à la figure du Juif, destiné à l’effacement, et, avec, l’effacement  de la culpabilité et surtout de la honte de l’européen, qui tente de liquide celle-ci en légitimant sa haine .. pour le Juif diabolisé et nazifié?

Les deux groupes font appel honteusement à l’ingérence par des gouvernements, organisations, institutions hostiles dans la politique interne à l’État d’Israël, au fonctionnement exemplairement démocratique, et qui feraient pression sur celui-ci, l’un au Conseil de l’Europe, en criant au danger pour cette démocratie, d’autres à la très partiale et corrompue Cour Pénale Internatonale. Les seconds en appellent à Macron, le président français qui ne cesse d’être tous les jours dans la surenchère, et obsessionnellement,et à insulter Israël, à le dénigré, le menacer, en partie probablement pour des raisons de politique interne.

 

La judéité se détermine dans l’appartenance au peuple Juif, transcendant les idéologies, permettant une pluralité féconde.Identité humaine, identité juive - Sous le signe de Sion,(Raphaël Draï), une façon d’être-là, l’uchronie et la transmissibilité de l’être-sioniste, une façon d’être, dans la transmission de la transmission comme processus assumant l’entre-deux, tradition et création, surdéterminé et libre-arbitre, ancien et nouveau, singulier et collectif, ce qui échappe, l’identité comme construction toujours en devenir, l’indéfini, le travail de culture, de l’Un engageant l’altérité, un peuple qui ne cesse de s’inventer, capable de peser sur son destin, y compris sur celui qu’il s’était donné, qui n’a pas besoin de détruire un autre pour exister, singulièrement universel, intriqué avec une dimension de subjectivation, et qui a retrouvé le droit à la terre et à la guerre, sionisme transcendant les idéologies, les communautarismes, dans le prolongement du Judaïsme, dans la pluralité, élisant le renouvellement de l’Alliance terre/Peuple/Loi (Livre)…

Face aux oumanistes, je repense au livre fondamental de mon cher Michaël Bar Zvi Éloge de la guerre après la Shoah, marqué par la phrase de son père rescapé des camps d’extermination nazis: « La guerre pour les juifs (qui n’avaient pu la faire, à l’exception de nombre de résistants juifs, et de l’Armée Juive jabotinskienne, qui s’est jointe depuis la Palestine mandataire - jusqu’en 1948, les dits « palestiniens » étaient les juifs y vivaient depuis l’occupation romaine, devenus Israël à l’indépendance - à l’armée britannique) commence le 8 mai 1945. »

 


[1] l’antisionisme, c’est tout simplement refuser au peuple Juif le droit d’émancipation d’une Nation, d’un État autonome et souverain sur sa terre.