Alors que les discussions nucléaires avec l’Iran semblent sur le point d’échouer, les États-Unis élèvent leur niveau de vigilance. Selon le Washington Post, le département d’État a ordonné à toutes ses ambassades situées dans le rayon de frappe potentiel de l’Iran — y compris en Europe de l’Est et en Afrique du Nord — de réunir leurs équipes d’urgence et de détailler leurs plans de gestion des menaces.
Un diplomate américain de haut rang au Moyen-Orient a déclaré sous couvert d’anonymat : « La situation actuelle est plus grave que jamais. » Ces propos alarmants interviennent après que Reuters a révélé que Washington envisageait l’évacuation de son ambassade à Bagdad, en raison de la montée des tensions dans la région.
Parallèlement, la marine britannique a diffusé une alerte inhabituelle recommandant une extrême prudence aux navires circulant dans le golfe Persique. Le commandant du CENTCOM, le général Michael Kurilla, a même annulé sa participation à une audition devant le Congrès pour suivre la situation de plus près.
Sur les réseaux, le président Donald Trump a publié un message patriotique sur TRUTH Social : « Je suis convaincu que dans les jours à venir, l’armée américaine ajoutera gloire sur gloire. Vous défendrez chaque pouce de sol américain, jusqu’aux confins du monde. » Interrogé sur les mouvements militaires récents, il a répondu laconiquement : « Vous verrez. »
Selon l’agence AP, un nouveau cycle de pourparlers sur le nucléaire iranien, prévu pour ce week-end, semble désormais compromis. Des voix républicaines au Congrès, comme le sénateur Tom Cotton, ont affirmé que Téhéran cherche activement à acquérir l’arme nucléaire — bien que le vice-président J.D. Vance ait nuancé, affirmant ne pas être certain des intentions réelles de l’Iran.
Enfin, à Vienne, la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA s’est conclue sans qu’aucune résolution contraignante ne soit adoptée contre l’Iran, en dépit de son manque de coopération. Selon The Wall Street Journal, une proposition de résolution pourrait toutefois être votée dans les prochaines heures. Téhéran, de son côté, a averti que toute mesure contre elle déclencherait une escalade sur le plan diplomatique.