Daniel Boaron, âgé de 16 ans, a remporté la médaille d’or dans la catégorie des moins de 48 kg lors du Grand Prix de jiu-jitsu en Italie. Pourtant, il n’a pas été autorisé à monter sur le podium pour recevoir sa médaille devant le public. Selon son entraîneur et père, Amir Boaron, la police locale a ordonné que la remise des prix ait lieu en coulisses, invoquant des raisons de sécurité afin « d’éviter toute provocation ou attention médiatique excessive ».
D’autres membres de la délégation israélienne, également médaillés, ont subi le même traitement : Nimrod Reeder (bronze en moins de 77 kg) et Mai Daniel (bronze en moins de 57 kg) n’ont pas pu participer à la cérémonie officielle.
En réaction, Érik Kaplan, président de la fédération israélienne des sports non olympiques (Eilat), a vivement réagi auprès du journal Israel Hayom :
« Je félicite nos athlètes et Daniel Boaron pour leurs performances et surtout pour leur représentation digne et déterminée de l’État d’Israël, en particulier dans cette période difficile. Lorsque certains cherchent à nous faire taire, nous répondons par la force, la discipline et la fierté. Nous continuerons à représenter Israël dans toutes les compétitions, à décrocher des médailles partout et à montrer au monde la force d’Israël – sur le tatami comme sur le podium. »
Daniel Boaron, malgré la déception, a exprimé sa fierté : « J’aurais voulu entendre l’hymne sur le podium, mais je suis fier d’avoir représenté mon pays. Nous avons prouvé notre valeur, même quand on essaie de nous faire taire. »
Par ailleurs, d’autres athlètes israéliens participent actuellement à la Coupe du monde en Hongrie. Il reste à voir si l’incident italien était isolé ou s’il s’inscrit dans une tendance plus large.