Malgré un contexte sécuritaire explosif, la Bourse de Tel-Aviv a affiché une tendance étonnamment optimiste ce dimanche. Les indices principaux – le TA-35 – et le TA-125 – ont gagné 0,8 % en cours de séance, après avoir pourtant chuté de près de 2 % en début de journée.
Les obligations d’État israéliennes ont également connu une légère hausse. Le shekel, quant à lui, n’était pas coté ce dimanche – mais il s’est déprécié vendredi, passant à 3,61 pour un dollar contre 3,50 le 11 juin.
Un marché suspendu à l’évolution du conflit
Si les premières réactions ont été dictées par l’irruption du conflit, la suite dépendra largement des développements militaires – et des anticipations concernant la durée et l’intensité de l’opération en cours.
Contexte : les autorités économiques à la manœuvre
Parallèlement, le ministre de la Défense, Israël Katz, devait s’entretenir dans la soirée avec le secrétaire américain à la Défense – Pete Hegseth. Pour l’heure, aucune modification n’a été signalée du côté américain concernant un éventuel engagement dans le conflit – un facteur qui pourrait peser lourd sur les marchés dans les jours à venir.
Pourquoi la Bourse est restée ouverte
Dans une déclaration conjointe samedi soir, le ministre des Finances Bezalel Smotrich et le président de l’Autorité israélienne des marchés financiers – l’avocat Sefi Zinger – ont annoncé que la séance boursière de dimanche se tiendrait comme prévu. L’objectif : préserver la continuité économique du pays, même en temps de guerre.
Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire entre les deux responsables – en coordination étroite avec le Commandement du front intérieur.