Heureux hasard du calendrier : alors qu’Israël vient de mener avec succès l’opération « Am Ke'lavi – l’éveil du lion » contre l’Iran, des archéologues israéliens révèlent la découverte de quatre plaques de bronze en forme de têtes de lions, exhumées près de l’échangeur d’Eyal, dans le Sharon. Datant du Ier ou IIe siècle de notre ère, ces artefacts rares proviennent d’un cercueil en bois de l’époque romaine, dont elles constituaient les poignées.

Autorité des Antiquités israélienne
Chaque lion présente une expression unique – variation de crinière, de regard ou de museau – révélant un remarquable souci du détail. Contrairement aux modèles classiques où la poignée passait par la gueule, ici elle était fixée au sommet, sans doute pour faciliter le transport du cercueil durant les processions funéraires.

Autorité des Antiquités israélienne
Selon les chercheurs de l’Autorité des Antiquités, le raffinement de ces plaques laisse penser qu’il s’agissait d’un personnage de haut rang. Et si l’identité exacte du défunt reste incertaine, la forme de la sépulture suggère une appartenance à une communauté païenne.
Ce n’est pas un hasard si Israël a choisi de lier le lion à l’opération menée contre l'Iran, un symbole universel de force et de noblesse, et emblème du Judaïsme depuis la tribu de Judal.