Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que « la position constante de l’Iran a toujours été de ne pas s’opposer au dialogue, mais il est hors de question de négocier selon les conditions imposées par Washington. » Il a précisé que « des pourparlers indirects, assortis de nouveaux paramètres, ont été proposés », mais a tenu à clarifier : « Je déclare sans ambiguïté qu’aucun accord, entente ou discussion n’a été conclu pour l’ouverture de nouvelles négociations. »
Concernant le conflit avec Israël, Araghchi a prétendu : « Nous n’avons pas demandé de cessez-le-feu. C’est l’ennemi israélien qui l’a sollicité. »
Selon lui, dès les premières journées du conflit, plusieurs pays européens auraient incité l’Iran à cesser les hostilités et à revenir à la table diplomatique. « Nous avons clairement fait savoir que nous nous défendons et que nous ne sommes pas à l’origine de l’agression. Celui qui a commencé doit être celui qui y met fin. »
Araghchi a également évoqué des manœuvres diplomatiques américaines, affirmant selon lui que « le président Donald Trump aurait incité Binyamin Netanyahou à frapper l’Iran, après son propre échec à contraindre Téhéran à renoncer à ses droits nucléaires. »
Il a, par ailleurs, insisté sur ce point : « Nous ne renoncerons jamais à nos droits nucléaires. »
Enfin, mettant en garde Israël contre toute action militaire, il a conclu : « L’Iran n’est pas le Liban. Israël ne peut pas nous frapper impunément, quand bon lui semble. Si cela se produit, notre riposte sera brutale. »