À travers tout le pays, ces deux dernières semaines, les soldats du Commandement du Front Intérieur ont été déployés sur les scènes les plus dures de la guerre : immeubles effondrés, quartiers sinistrés, zones de recherche de survivants. Leur efficacité est saluée, leur sang-froid aussi. Et pour ceux qui observent de près leur travail, un détail revient souvent : la couleur de leur casque.
Car sur une scène de catastrophe, chaque seconde compte. Il faut savoir qui fait quoi, et où. C’est là qu’intervient ce code couleur, aussi discret qu’essentiel, mis en place pour reconnaître immédiatement la fonction de chacun.
Casque jaune : Il désigne les membres de l’unité nationale de sauvetage, l’élite des secouristes. Hautement formés, capables d’intervenir dans les scénarios les plus complexes, ils sont les premiers à pénétrer les zones à haut risque.
Casque orange : Ce sont les sauveteurs professionnels issus des bataillons de sauvetage. Ils forment le gros des forces sur le terrain et interviennent dans les premières phases de déblaiement et de secours.
Casque rouge : Porté par les médecins et secouristes spécialisés en médecine d'urgence. Ces professionnels savent comment traiter des blessés dans des conditions extrêmes, parfois alors que les structures menacent encore de s’effondrer.
Casque blanc : Porté par les ingénieurs de sauvetage. Leur mission : analyser l’état des bâtiments détruits, repérer les zones de danger, orienter les équipes vers des chemins sûrs et localiser d’éventuelles poches de survie.
Casque vert : Ce sont les experts du comportement de la population. Leur travail est de recueillir les informations sur les habitants présents sur place, identifier les disparus, et orienter les recherches vers les zones les plus critiques.
Ce code visuel, mis au point et affiné au fil des années, permet à chaque sauveteur de connaître son rôle et celui des autres en un coup d’œil. C’est aussi un signal fort de discipline, d’organisation et d’humanité — des valeurs qui font la force de Tsahal, même dans le chaos.