Journée cruciale : le Hamas doit répondre d’ici demain à la dernière proposition élaborée avec la médiation du Qatar et des États-Unis. Cette proposition, approuvée par Israël, comprend des changements significatifs, notamment le nombre d’otages vivants libérés et la remise en question du refus israélien de libérer certains prisonniers palestiniens influents. Donald Donald Trump devrait personnellement garantir l’accord auprès du Hamas. L’objectif est d’obtenir, au minimum, une annonce de « progrès significatif » avant la visite de Benyamin Netanyahu à Washington la semaine prochaine.
Les principaux éléments de l’accord proposé :
Libération de la moitié des otages vivants : 10 personnes - 8 au premier jour, puis 2 supplémentaires au 50e jour.
Cessez-le-feu de 60 jours.
Restitution des corps en trois étapes ultérieures.
Libération de prisonniers palestiniens : le Hamas devrait exiger la libération de détenus influents qu’Israël refusait jusqu’à présent de relâcher.
Augmentation de l’aide humanitaire à Gaza, sans précision sur le nombre de camions autorisés.
Si les négociations sur la fin de la guerre aboutissent pendant le cessez-le-feu, 10 autres otages vivants et 12 corps seraient libérés par la suite.
Les derniers obstacles :
Le Hamas exigerait la libération de prisonniers très médiatisés, tandis qu’Israël souhaiterait privilégier la libération des malades et des blessés graves. Des équipes israéliennes de santé et de renseignement dresseront la première liste de détenus à libérer..
Autre point de blocage : l’aide humanitaire. Israël veut maintenir le mécanisme actuel, géré par une société américaine, tandis que le Hamas réclame le retour à l’ancien système qui permettait l’entrée quotidienne de 400 à 600 camions, sur lesquels il exerçait un contrôle partiel.
Selon des sources proches du Hamas, l’organisation devrait transmettre sa réponse avant vendredi soir. Le Hamas serait satisfait des garanties américaines : tant que les négociations continueront, aucune des deux parties ne reprendra les hostilités. La médiation prévoit également que le président Trump annonce publiquement l’accord et en garantisse la mise en œuvre.
Certaines sources nuancent néanmoins ces avancées, estimant que les modifications du nouveau texte sont minimes par rapport à la dernière proposition américaine.