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Lionel de Lange, le protecteur des lions, en visite en Israël

Lionel de Lange a proposé d’accueillir les cinq jeunes lions récemment saisis en Israël, mais l’Autorité de la nature a finalement décidé de les transférer au zoo de Kiryat Motzkin

2 minutes
3 juillet 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Lionel de Lange, le protecteur des lions,  en visite en Israël
Crédit : Simbonga Sanctuary

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Lionel de Lange, fondateur d’un sanctuaire en Afrique du Sud, est venu en Israël pour discuter avec l’Autorité de la nature et des parcs de la situation de plusieurs lionceaux récemment découverts dans le pays. Ces cinq lionceaux ont été introduits illégalement en Israël, très probablement via des drones depuis la Jordanie ou l’Égypte, un trafic animalier inquiétant.

De Lange héberge déjà dans son sanctuaire Zion-Niv, un lionceau qui avait été détenu illégalement en Israël, séparé brutalement de sa mère et devenu une véritable star locale sous le nom d’Abu-Malek. Arrivé dans son refuge sud-africain il y a près de deux ans, Zion-Niv a dû être opéré après avoir avalé une partie de son jouet préféré, un ballon de football. Aujourd’hui, il est en pleine forme et a même trouvé une compagne, Kaya, une lionne sauvée d’Ukraine.

Le lion Abu-Malek sauvé de captivité en Israël, crédit : Simbonga Sanctuary

Lionel de Lange a proposé d’accueillir les cinq jeunes lions récemment saisis en Israël, mais l’Autorité de la nature a finalement décidé de les transférer au zoo de Kiryat Motzkin, avec l’accord de l’association européenne des zoos. Il a cependant demandé un droit de premier refus pour pouvoir intervenir à l’avenir, insistant sur le fait que son sanctuaire dispose de la capacité nécessaire pour leur offrir un foyer digne.

Durant son séjour, il a visité la réserve naturelle du Carmel, où il a pu observer les vautours, et s’est rendu dans un centre de sauvetage de tortues marines, saluant la qualité du travail effectué en Israël. Malgré la tension causée par les tirs de missiles iraniens, De Lange a dit s'être senti protégé par les systèmes de défense israéliens.

Avant de quitter le pays, il a lancé un avertissement ferme : le trafic d’animaux sauvages, renforcé par des sanctions peu dissuasives, met en danger la survie des espèces. « Il faut appliquer les lois, sinon bientôt il n’y aura plus d’animaux. » Selon lui, il n’existe plus de nature intacte, la faune étant confinée entre villes, clôtures et routes, sans espace pour vivre librement.

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