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Sanctions américaines contre la Cour pénale internationale de la Haye

3 minutes
12 juin 2020

ParIsraJ

Sanctions américaines contre la Cour pénale internationale de la Haye

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Promesse faite, promesse tenue. Les Etats-Unis ont annoncé des sanctions économiques contre la Cour pénale internationale de la Haye. Dans l'annonce faite par la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump, constate que malgré les multiples avertissements des Etats-Unis et de leurs alliés - principalement Israël - et les demandes de réformes profondes, la CPI continue à s'acharner contre les soldats qui combattent le terrorisme et épargne au contraire les pires dictatures : "Le président a autorisé des sanctions économiques contre des responsables de la Cour pénale internationale qui prendraient part directement à tout effort pour enquêter sur des militaires américains, ou pour les inculper, sans le consentement des Etats-Unis(...)Les actes de la Cour pénale internationale constituent une attaque contre les droits du peuple américain et menacent d'empiéter sur notre souveraineté nationale(...)Les Etats-Unis continueront à avoir recours à tous les moyens nécessaires pour protéger leurs citoyens et nos alliés contre des inculpations injustes", dit entre autres le communiqué présidentiel.

Comme l'avait déjà évoqué récemment son secrétaire d'Etat Mike Pompeo, la CPI sous la férule de la procureure Fatou Bensouda, est devenue une institution politisée et corrompue. Les juges menacent d'ouvrir des enquêtes pénales pour crimes de guerre contre l'armée américaine qui combat le terrorisme en Afghanistan et contre Israël dans le cadre de sa lutte contre le Hamas à Gaza mais aussi pour...les constructions juives en Judée-Samarie, sur plainte de l'Autorité Palestinienne! Dans l'une de ses dernières interventions, le secrétaire d'Etat avait été très incisif: "«Nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant que nos gars sont menacés par un tribunal bidon, et nous ne le ferons pas». Un constat qui est valable pour Israël également.

Donald Trump a donc donné instructions au State Department et au Trésor pour décréter des sanctions économiques envers les hauts fonctionnaires de la cour. Il a également demandé le prolongement des restrictions de visas d'entrée aux Etats-Unis pour les fonctionnaire de la CPI ainsi que leurs familles.





Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a tenu à féliciter le président américain pour sa courageuse décision : "Cette cour est politisée. Son obsession est de mener une chasse aux sorcières contre Israël et les Etats-Unis ainsi que d'autres démocraties qui respectent les droits humains. Mais elle ferme les yeux sur les pires fossoyeurs des droits humains du monde parmi lesquels le régime terroriste en Iran» (...) La CPI a décidé d'avance que nous sommes coupables de crimes de guerre. Nous défendons notre patrie! Nous sommes aussi accusés de crimes de guerre parce que nous osons construire des maisons à Gilo ou à Beit-El. Quelle absurdité! La CPI considère que le fait que des juifs vivent sur leur patrie historique constitue un crime de guerre!! C'est un jeu joué d'avance (...) Nous allons combattre avec fermeté et intelligences ces accusations scandaleuses ».



De manière prévisible, cette décision américaine a été dénoncée par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell qui a fait part de sa "grande préoccupation" et réitéré "le soutien de l'Union européenne à la CPI". De son côté, Andrea Prosow, au nom de l'ONG Human Rights Watch a déclaré: "Cette attaque contre la CPI vise à nier toute justice pour les victimes de certains crimes graves en Afghanistan, en Israël ou en Palestine. Les pays qui soutiennent la justice internationale devraient s'opposer publiquement à cette tentative flagrante d'obstruction(...)Les pays qui soutiennent la justice internationale devraient s'opposer publiquement à cette tentative flagrante d'obstruction".






L'hypocrisie dans toute sa "splendeur"...

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