**FILE** Portrait of Rina Matzliach Channel 2 TV Political correspondent, June 10, 2007. Photo by Michal Fattal/Flash90. *** Local Caption *** ???? ?????
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La haine vouée au Premier ministre Binyamin Netanyhaou dans certains médias israéliens ne connaît plus de limites. Le journaliste Rinah Matsliah, l'une des figures de la 2e chaîne "Hadashot 12" n'en est pas à sa première, mais cette fois-ci, elle a franchi toutes les limites de la décence et de la correction. Dans une émission très populaire, elle a déclaré : "Des électeurs du Likoud disent que même si Bibi violait leur fille, ils voteraient quand même pour lui!"!!!
Sentant le scandale arriver, avant même que le Premier ministre ne réagisse, la direction de la chaîne a convoqué la journaliste pour dimanche matin pour lui demander des explications et a publié un communiqué exprimant qu'elle "se désolidarise des graves propos de la journaliste".
Binyamin Netanyahou a réagi sur Twitter : "Honte à vous Rinah Matsliah ! Votre haine maladive pour les électeurs du Likoud a atteint de nouvelles profondeurs. Une fois, vous les qualifiez de 'troupeau aveugle' et maintenant vous vous rabaissez une nouvelle fois avec des termes que je préfère ne pas employer. Et dire que vous vous prétendez journaliste! Quelle honte!"
La ministre des Transports Miri Reguev : "Rinah! Cette fois-ci, cela ne vous réussira pas! Ce soir, vous avez violé l'honneur de millions d'électeurs du Likoud. Honte à vous! Vous ne ratez jamais une occasion de vous attaquer aux électeurs de droite et au Premier ministre, de manière particulièrement dure et ignoble. Mais ce soir, vous avez dépassé toutes les limites. Cette fois-ci, la direction de votre chaîne ne devrait pas avoir d'autre choix que d'en tirer les conséquences".
Silence assourdissant par contre à Meretz et dans les milieux féministes qui se disent généralement très sensibles à la question du viol. Il y a à peine une semaine, l'ancienne présidente de Meretz Zehava Gal-On avait rué dans les brancards sur le plateau de la chaîne Kan-Hadashot lors que le journaliste Kalman Liebeskind avait "osé" comparer la volonté de l'extrême gauche de raconter et enseigner le narratif de la naqba à une femme violée qui respecterait le "narratif" de son violeur. Gal-On avait hurlé comme une furie sur le plateau, empêchant le journaliste de poursuivre son raisonnement jusqu'à la fin de l'interview, affirmant notamment que le viol ne peut être comparé à nul autre crime. Même apparemment à la tentative arabe de tuer dans l'oeuf l'Etat juif en 1948.