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L'ancien secrétaire général du mouvement Shalom Akhshav, Yariv Oppenheimer, a tenu des propos qui traduisent la dérive morale de l'extrême gauche israélienne. Lors de l'émission animée par Arel Segal et Kalman Liebeskind, ce dernier lui a reproché de "prophétiser" une vague terroriste en cas d'adoption de la loi de souveraineté mais de ne jamais demander à Abou Mazen de faire cesser la violence. Le journaliste a rappelé à Oppenheimer une rencontre récente qu'il a eue avec le chef terroriste à Ramallah et la photo prise ensemble, souriants, "comme s'ils s'agissait d'une photo de bar-mitsva". Liebeskind lui posait alors la question :
- Dans toutes vos rencontre avec Abou Mazen lui avez-vous une seule fois demandé de cesser de verser des salaires aux terroristes pour le seul fait qu'ils ont tué des Juifs?
- Non. Car mes demandes sont réalistes Je sais qui si je lui demande de cesser de verser des salaires aux terroristes il me répondra que nous versions bien des pensions aux familles endeuillées (par le terrorisme)".
Kalman Liebeskind est alors sorti de ses gonds face à ce qu'il a qualifié avec raison de "parallèle scandaleux".
Yariv Oppenheimer lui alors répondu avec cette "objectivité amorale" qui caractérise l'extrême gauche : "Dans le narratif palestinien, celui qui tue des Juifs le fait dans le cadre de la lutte du peuple palestinien tout comme dans le narratif israélien celui qui combat dans Tsahal le fait pour défendre le droit d'Israël à l'indépendance"...
Inutile de préciser que les deux journalistes ont été particulièrement choqués que l'on puisse ainsi mettre les terroristes et les familles de leurs victimes sur un même plan.