Tout comme les Iraniens et les Frères Musulmans, le chef de l'Autorité Palestinienne ne pouvait recevoir de plus beau cadeau que l'élection de l'ancien vice-président de Barack Obama. Après avoir tourné le dos à l'Administration Trump et même insulté à plusieurs reprises le président américain en des termes grossiers, Abou Mazen s'est empressé d'adresser une message de félicitations à Joe Biden en lui indiquant déjà la marche à suivre : "J'espère travailler avec le nouveau président élu Joe Biden et son administration pour renforcer les relations américano-palestiniennes afin d'obtenir la liberté et l'indépendance, la justice et le respect pour notre peuple, et oeuvrer en faveur de la paix, la stabilité et la sécurité pour la région et le monde entier".

Soudainement, le chef terroriste s'est également dit prêt à reprendre des pourparlers avec Israël, mais dans un cadre on ne peut plus favorable à l'Autorité Palestinienne. Samedi, un proche conseiller d'Abou Mazen avait déjà annoncé qu'il demandera à la nouvelle administration américaine de fermer l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem et de la réinstaller à Tel-Aviv.

Les déclarations récentes de la vice-présidente Kamala Harris à une chaîne arabe ne peuvent qu'encourager les terroristes de Ramallah.

La question n'est pas tant de savoir qui mènera la politique étrangère américaine pour le Proche-Orient dans les quatre années à venir, mais qui sera à la tête du gouvernement israélien pour résister aux nouvelles pressions prévisibles de Washington.

Photo Issam Rimawi / Flash 90