Plus loin il écrit avec sa plume toujours acérée: "Il faut parfois, lorsque la situation l'exige et qu'elle nous sourit un instant, dire une parole positive, même au diable ! Même lui peut parfois faire des choses positives et dignes de louanges. Et il faut le lui dire ! L'opération de vaccination qui a débuté la semaine dernière fait partie de ces moments. Un seul cheveu ne tombera pas de notre tête si nous saluons cette opération comme il se doit et si nous félicitons celui qui en est à l'origine. En d'autres termes : Binyamin Netanyahou et le système de santé méritent un mot de félicitations (...) Le camp 'anti-Bibi devrait avoir le courage de le congratuler, ne serait-ce qu'à demi-mots (...) On ne peut pas accuser Binyamin Netanyahou de tout ce qui va mal dans le pays, comme c'est souvent le cas, et soudain occulter sa contribution (...) En fin de compte, un quart de million d'Israéliens ont déjà été vaccinés et des millions sont à venir. Nul besoin de sombrer dans l'arrogance israélienne typique pour reconnaître qu'il y a quelque chose d'impressionnant dans cette réussite et que quelqu'un se trouve derrière elle. Il est permis de le dire et il faut le dire..."
Cet article écrit par l'un des journalistes plus virulents adversaires de la droite israélienne montre que l'on peut être un opposant politique au Premier ministre sans sombrer dans une haine aveugle et irrationnelle qui transforme systématiquement en mal tout ce qu'il fait, ce qui est malheureusement le cas aujourd'hui dans une partie de la classe politique.
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