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Vie politique

Nominations gouvernementales : le "coup de gueule" d'un journaliste de gauche

3 minutes
—
26 juillet 2021
—

ParIsraJ

Nominations gouvernementales : le "coup de gueule" d'un journaliste de gauche
Journalist and senior political commentator Shalom Yerushalmi, from the newspaper Ma'ariv . February 5 2013. Photo by Flash90 *** Local Caption *** ???? ???????\n???\n???????\n?????

Nominations gouvernementales : le "coup de gueule" d'un journaliste de gauche

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Il n'y a pas plus virulent qu'une personne dont les illusions ont été trahies. Le contraste saisissant entre les attaques féroces de ceux qui étaient encore dans l'opposition contre un gouvernement hypertrophié et l'attitude de ces mêmes hommes politiques aujourd'hui au pouvoir a fait sortir le journaliste Chalom Yerushalmi de ses gonds : "Yaïr Lapid, qui était parmi les opposants les plus violents à la Loi norvégienne et à la présence d'un 'Premier ministre alternatif' est devenu aujourd'hui l'architecte d'un gouvernement encore plus volumineux que le précédent", accuse le journaliste qui souhaitait ardemment le départ de Binyamin Netanyahou.

Chalom Yerushalmi constate : "Tout va à vau-l'eau. Un mois et demi après la mise en place de ce gouvernement, il semble que le seul moyen de résoudre les crises récurrentes au sein de cette coalition fragile est de gonfler de plus en plus le gouvernement. Des petits et moyens partis obtiennent des postes à la demande, ce qui n'existait pas auparavant, et ce gouvernement atteint des records dans le nombre de ministres et vice-ministres".

Le journaliste critique aussi l'utilisation plus qu'abusive de la Loi norvégienne : "De nombreux ministres démissionnent de la Knesset qui est alors inondée par des nouveaux députés (21 à l'heure actuelle !) ce qui coûtera un demi-milliard de shekels au contribuable". Chalom Yerushalmi rappelle : "A l'époque du gouvernement Netanyahou, l'opposition dénonçait avec raison cette pratique mais maintenant elle montre qu'elle peut faire cela en plus grand et en pire"! Il reproche aussi à Yaïr Lapid sa réponse consternante au moment de la formation du gouvernement lorsqu'il reconnaissait : "C'est vrai, nous avons aussi échoué sur ce point !", un aveu qui avait été encensé par les médias qui saluaient son honnêteté ! "Un échec et un mea culpa ne constituent pas un leadership. Au lieu de casser avec cette pratique, Yaïr Lapid n'a fait que l'encourager encore davantage", regrette le journaliste.

Chalom Yerushalmi évoque aussi la colère de Benny Gantz envers Yaïr Lapid qui il y a un an avait pourfendu avec virulence le statut de "Premier ministre alternatif" à cause des dépense publiques que cela cause mais qui aujourd'hui occupe ce même poste qu'il dénonçait hier. Un proche du ministre de la Défense est allé jusqu'à déclarer récemment à propos de ses collègues de la coalition : "C'est une bande d'hypocrites méprisables entourés de médias complaisants". En signe de mécontentement, Benny Gantz avait décidé de ne pas être présent lors du vote de nomination d'Elie Avidar comme ministre sans portefeuille.

Sur cette nouvelle nomination ministérielle de celui qui il y a un an qualifiait cette pratique de "corruption politique", Chalom Yerushalmi n'est pas tendre : "Cette nomination n'est que le symptôme de ce qui se passe : Avidar, qui s'est brouillé avec son chef de parti Avigdor Lieberman, a menacé de pas voter le budget. Yaïr Lapid, le secrétaire du gouvernement Chalom Chlomo et Avigdor Lieberman se sont précipités et plié en quatre

pour lui offrir une place de ministre de rien du tout".

Le journaliste désabusé conclut : "Ce qui s'est passé ne fait qu'appeler au prochain chantage, et cela n'aura pas de fin. Dans cette coalition de 61 députés chaque voyou peut devenir ministre pour peu qu'il se mette à menacer de ne pas voter le budget. Dernier exemple en date, le député Walid Taha de Ra'am qui menace de 'faire exploser le gouvernement' si les démolitions de constructions illégales dans le secteur arabe et bédouin se poursuivent. Maintenant, ils vont tous courir vers lui pour sauver le navire. Jusqu'au prochain cas"...

Photo Flash 90




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