Le roi du royaume artificiel de Jordanie, dont la survie du régime dépend uniquement des Etats-Unis et d'Israël, n'a pas été modéré dans ses propos : "La guerre amère qui s'est déroulée à Gaza nous a rappelé que c'est une situation inacceptable. Combien de personnes (arabes) vont-elles encore mourir ? Combien d'enfants mourront avant que le monde ne se réveille ? (...) La sécurité de chaque partie ne s'obtiendra que par la solution de deux Etats et la création d'un Etat palestinien souverain et viable, sur la base des lignes d'avant le 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale. La Jordanie continuera à oeuvrer pour le maintien du statu quo historique et légal à Jérusalem et sur les lieux saints musulmans et chrétiens".
L'émir du Qatar Tamim ben Hamed al-Tani a quant à lui a attribué à Israël la responsabilité de la dernière confrontation militaire entre Israël et le Hamas. Il a notamment déclaré : "Cette année a vu beaucoup de violations de la part d'Israël à l'est de Jérusalem occupée et les agressions contre les lieux saints de l'islam et du christianisme se sont multipliées, et en particulier contre la mosquée Al-Aqsa, lors du mois saint du Ramadan et avec la confiscation de maisons palestiniennes dans le cadre de la judaïsation et de l'occupation. Ce sont ces événements qui ont provoqué l'escalade à Gaza qui a fait des centaines de victimes parmi des civils désarmés et qui a aggravé la situation humanitaire".
Quant au président égyptien il a été plus modéré mais a également demandé la création d'un Etat "palestinien" sur les lignes d'avant le 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
L'intervention du chef terroriste Abou Mazen est encore attendue et constituera, sans surprise, un sommet de haine et d'attaque contre Israël.
Photo Pixabay