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En catimini : une délégation israélienne va s'envoler pour Oslo

2 minutes
14 novembre 2021

ParIsraJ

En catimini : une délégation israélienne va s'envoler pour Oslo
MK Issawi Freig of Meretz Party, speaks at th party's central committee meeting in Tel Aviv on July 28, 2019. Meretz’s central committee approved the left-wing party’s joining of the Democratic Camp alliance. Photo by Gili Yaari / Flash90 *** Local Caption *** ????? ??? ???? ??? ?????? ????? ??? ?????? ?????? ?????? ????? ??????? ????'

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Sans que cela fasse trop de bruit dans les médias, les initiatives diplomatiques du gouvernement israélien envers l'Autorité Palestinienne se multiplient. Après les cadeaux et gestes du ministre de la Défense, et la visite de Mansour Abbas et d'un sheikh révisionniste à Amman, voici une délégation israélienne qui va se rendre à Oslo, une ville au nom qui résonne de manière sinistre, pour participer au sommet semestriel des pays donateurs de l'Autorité Palestinienne en vertu du Protocole de Paris qui fut l'annexe économique des Accords d'Oslo.

Cette délégation sera menée par le ministre de la Coopération régionale Issawi Fredj (Meretz) avec la bénédiction du Premier ministre. Il sera accompagné de représentants des ministères des Finances, des Affaires étrangères et de la Défense et rencontrera le chef de cabinet de l'AP Mohammed A-Shtiyeh ainsi que le "ministre" des Finances Shukri Bashara.

Selon le ministre, l'objectif de ce sommet est d'aider l'Autorité Palestinienne sur le plan économique même en l'absence de processus politique. Lors de ce sommet, le chef terroriste Abou Mazen exigera une augmentation de  l'aide de 500 millions de dollars pour atteindre un milliard de dollars, un geste que la délégation israélienne approuvera ainsi que l'Administration Biden.

Avec la visite d'un député arabe à Amman et celle d'un ministre arabe à Oslo, le gouvernement Benett-Lapid veut marquer son net virage politique par rapport aux gouvernements Netanyahou en soutenant activement  l'Autorité Palestinienne malgré son soutien financier aux terroristes, malgré l'incitation permanente et en dépit des campagnes internationales de délégitimation d'Israël. L'axiome qui prévaut actuellement est que la stabilité économique entraînera une stabilité sécuritaire, une équation qui a pourtant montré son inanité par le passé.

Les pays donateurs, Union européenne et Etats-Unis en tête, entendent toutefois émettre des conditions à une augmentation de l'aide notamment que les montants ne soit pas transférés directement dans les caisses de l'AP, rongée par la corruption, mais soient alloués à des projets concrets sous la supervision des pays donateurs ou d'agences de l'Onu. Il y a quatre ans, le gouvernement norvégien avait constaté que 40% des sommes versées n'étaient pas arrivées à destination et avait annoncé une baisse significative de sa contribution.

On ne pourrait que souhaiter que la délégation israélienne exige de l'AP au minimum l'arrêt du versement des salaires aux terroristes ou à leurs familles, si la situation financière de la centrale terroriste est si chancelante.

Photo Gili Yaari / Flash 90





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