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Crise réelle ou mise en scène subtile pour envoyer des messages aux électorats respectifs, toujours est-il qu'une rencontre présentée comme celle de "la dernière chance" par Ra'am aura lieu mardi soir entre la ministre de l'Intérieur Ayelet Shaked et le président de la commission du même nom Walid Taha pour résoudre la crise liée à la Loi de l'électricité.
Le député Mazen Ghanaïm, n°2 de Ra'am, a envoyé mardi matin un message très menaçant à l'intention de la ministre de l'Intérieur : "Ra'am fera tomber le gouvernement si de la fumée blanche ne sort par de la réunion entre Ayelet Shaked et Walid Taha sur la Loi de l'électricité", ou pour dire les choses plus simplement "si vous n'acceptez pas les exigences de Ra'am".
La Loi de l'électricité constitue un dangereux précédent en accordant l'immunité et des récompenses à des dizaines de milliers de citoyens arabes et bédouins qui ont délibérément violé la loi en construisant des maisons sans autorisations. Une telle loi établit une différence de traitement entre citoyens au détriment de la majorité juive, elle porte gravement atteinte à l'Etat de droit et constitue un très mauvais exemple donné à la population en montrant que la violation de la loi est payante.