La présidente de la coalition avait affirmé avoir été violemment agressée par un individu, d'abord verbalement, puis physiquement en étant poussée dans sa voiture, attribuant la responsabilité de cette agression à "l'incitation" des partis de l'opposition de droite.
Le doute sur la véracité des faits s'était pourtant rapidement propagé, la députée fournissant des versions différentes sur le jour ou le lieu de la dite agression et n'ayant pas porté plainte immédiatement après les faits qu'elle alléguait. Par ailleurs, aucune séquence de caméra de vidéosurveillance n'avait attesté une telle agression, et quelques jours après ces "révélations", un témoin avait affirmé avoir en effet aperçu la députée à une station-service, mais qu'elle n'avait subi aucune agression physique.
Après cette annonce, des voix s'élèvent dans les rangs de l'opposition de droite pour appeler à la démission d'Idit Silman pour "mensonges" et "incitation contre un camp politique entier".
Photo Sraya Diamant / Flash 90