Le Likoud et le Premier ministre Benyamin Netanyahou ont publié samedi soir une réponse ferme aux accusations dans l'affaire du Qatargate, qualifiant les allégations de mensongères et destinées à détourner l'attention d'autres scandales, notamment l'affaire Sde teman impliquant l'ancienne procureure militaire en chef. .

Dans un communiqué publié sur X, le bureau de Netanyahou réfute catégoriquement tout lien avec l'affaire. « Contrairement aux allégations mensongères, Mr Feldstein n'a jamais été porte-parole du Premier ministre et n'a jamais travaillé au sein de son cabinet », précise le texte.

Le communiqué souligne la distance professionnelle entre les deux hommes : « Le Premier ministre n'avait quasiment aucun contact avec lui, ne l'incluait pas dans les discussions et, a fortiori, ne l'associait pas aux réunions ni aux discussions confidentielles. Mr Feldstein était employé par le directeur général du cabinet du Premier ministre et, après avoir quitté ce poste, il a travaillé comme consultant externe pour la Direction nationale de la communication. »

Concernant Yonatan Urich et les tentatives de l'associer à l'affaire, le communiqué rappelle que « le tribunal a déjà tranché : il n'y a ni infraction ni affaire. On ne parle pas de "Qatargate", mais de "Qatarpike" », suggérant qu'il s'agit d'une manipulation médiatique.

Une position "ferme et constante" contre le Qatar

Sur les relations avec Doha, Netanyahou affirme avoir maintenu une ligne dure depuis le début du conflit. « Depuis le début du conflit, le Premier ministre a tenu des propos et des discours virulents à l'encontre du Qatar, malgré les critiques des responsables de la sécurité et des journalistes de gauche qui l'accusaient de "mettre en danger les otages" », indique le texte.

Le communiqué révèle également que « de hauts responsables de la sécurité ont tenté à plusieurs reprises d'insérer des propos élogieux à l'égard du Qatar dans les discours du Premier ministre, ce que ce dernier a fermement refusé ». Il est même précisé que « le Premier ministre a également ordonné une attaque opérationnelle contre le Qatar » et que « le gouvernement qatari a attaqué à plusieurs reprises le Premier ministre dans des déclarations officielles ».

Netanyahu pointe du doigt le comportement des gouvernements précédents. « À l'inverse, d'anciens hauts gradés, des personnalités de gauche, des membres du personnel enlevé et des hommes d'affaires de gauche entretiennent des liens étroits avec le Qatar. Le gouvernement Bennett a même autorisé le chef du Shin Bet de l'époque, Ronen Bar, à se rendre au Qatar en tant qu'invité d'honneur de l'émir. L'hypocrisie est flagrante », dénonce le communiqué.

Une diversion selon Netanyahou

Le Premier ministre estime que cette affaire ressurgit opportunément pour masquer d'autres scandales. « Nous ne sommes pas surpris que la production médiatique actuelle apparaisse au moment même où des incidents véritablement graves éclatent : le piratage du téléphone de Naftali Bennett par l'Iran, l'affaire Sde Teman et les accusations de crime visant des soldats de Tsahal qui ont causé un préjudice incalculable à l'État d'Israël. Au lieu de s'attaquer à ces incidents, on crée des diversions opportunes », affirme le texte.

Le communiqué se termine par une déclaration sans équivoque : « Le Premier ministre rejette avec dégoût toutes les tentatives visant à lui attribuer des motivations étrangères ou des actions illégales, et continuera d'agir avec résolution pour la sécurité et la prospérité de l'État d'Israël. »

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