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La tension sécuritaire est à son paroxysme et cela se ressent sur tout le territoire israélien. Citoyens et soldats sont à l'affût du moindre geste ou comportement suspect. Hier (dimanche), cela s'est soldé par la mort de deux suspects aujourd'hui remise en cause.
Le premier cas s'est déroulé dans le Goush Etsion. Une femme palestinienne s'approche d'un barrage de soldats. Ces derniers la trouvent suspecte. Ils lui demandent de s'arrêter et procèdent même à des tirs de sommation. Elle poursuit son chemin en leur direction. Les soldats ouvrent alors le feu et la blesse au niveau des jambes. Elle succombera à ses blessures peu après. Aucune arme ne sera trouvée sur elle. Elle était veuve et mère de six enfants.
Le parti Ra'am a vivement condamné l'événement: ''Ra'am condamne le crime qu'a commis aujourd'hui l'armée israélienne à l'ouest de Beth Lehem. L'armée a exécuté une femme et l'a laissée sans soins jusqu'à ce qu'elle meurt, bien qu'elle ne portait aucune arme et ne menaçait personne''. Le parti a demandé que les soldats soient jugés.
L'émissaire de l'ONU et celui de l'Union européenne en Israël ont également tenu à condamner.
Quelques heures plus tard, au Caveau des Patriarches à Hevron, une terroriste a poignardé un policier garde-frontières et l'a blessé. Elle a été éliminée.
Hier encore, à Ashkelon, un homme a tenté de s'emparer de l'arme d'une soldate. Voyant la scène, un responsable sécuritaire qui passait par là, a tiré sur le suspect et l'a tué, persuadé qu'il venait d'arrêter un terroriste. C'est d'ailleurs, ce que tout le monde a pensé pendant quelques heures. Finalement, il s'est avéré que le suspect était un juif, handicapé mental qui s'était échappé de l'internat où il logeait.
Le responsable qui a tiré a reçu le soutien de l'armée. Elle a déclaré qu'il avait agi selon les règles, avaient procédé à des tirs de sommation et qu'il avait pris les décisions que l'on attendait de lui.